Alors que la hausse du niveau des océans entrainée par le réchauffement de la planète menace de disparition les petits États insulaires, les grandes métropoles côtières sont elles aussi de plus en plus en danger, soumises notamment à l’érosion et à la multiplication des phénomènes cycloniques, selon une étude du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publiée lundi. D’après les projections du Groupe, la métropole américaine de New York figure parmi les plus à risque, avec un coût conséquent estimé à 2.147 milliards de dollars, suivie de la mégapole chinoise de Shanghai, avec un coût prévisible de 1.771 milliards de dollars.
L’étude précise que la ville américaine de Miami est la huitième métropole la plus exposée dans le monde, avec 4,7 millions de personnes menacées à l’horizon 2070. Financièrement, la métropole pourrait aussi être la ville la plus fortement impactée, avec 3.513 milliards de dollars d’actifs menacés. Le rapport prévoit que la hausse du niveau des océans devrait toucher 824 millions de personnes dans le monde à l’horizon 2030, et plus d’un milliard d’ici à 2060. Notant que depuis 2008, plus de la moitié de la population du monde vit en ville, avec un nombre prévisible de 6,4 milliards d’urbains à l’horizon 2050, le groupe indique qu’une grande partie de cette croissance a lieu en zones côtières, particulièrement vulnérables au changement climatique. Par conséquent, de plus en plus de personnes sont menacées par la montée des eaux. La plupart de ces urbains menacés vivront en Asie. Ainsi, les cinq premiers pays les plus exposés sont la Chine, l’Inde, le Bangladesh, l’Indonésie et le Vietnam, a signalé la même source.