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La morosité de la croissance mondiale pèse lourd dans les discussions

Les dirigeants du G7 se sont retrouvés jeudi au Japon pour un sommet de deux jours au programme chargé. Entre défis posés par une croissance mondiale atone, la lutte contre le terrorisme, ou encore les migrations, les discussions promettent d'être tendues.

La morosité de la croissance mondiale pèse lourd dans les discussions
Le G7 est réuni au Japon pour un sommet plutôt délicat. bPh. AFP

Les membres du G7 poursuivent aujourd'hui leur sommet de deux jours au Japon. Les Chefs d'État ou de gouvernement des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, de l'Allemagne, du Canada et du Japon ont un agenda chargé. La morosité de la croissance mondiale pèse lourd dans les discussions. «Le Président Obama et moi-même reconnaissons que le G7 doit rechercher une croissance globale, durable et robuste», a souligné le Premier ministre japonais Shinzo Abe, cité par l'AFP. Tous invoquent l'équilibre qu'il faudrait trouver, entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles. Cependant, les divergences sur la façon dont il faudrait doser chacun de ces leviers ne devraient pas s'effacer pendant ce sommet.

Le Japon, comme l'Italie, voudrait voir davantage de dépenses budgétaires, mais l'Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles, n'est pas d'accord, tout comme la Grande-Bretagne, laquelle suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l'approche du référendum sur une possible sortie de l'Union européenne. Les mesures de sécurité ont été multipliées à travers l'archipel, avec des milliers de policiers supplémentaires déployés pour surveiller les gares et les terminaux maritimes. Tokyo ne veut prendre aucun risque après les attentats terroristes qui ont frappé Paris et Bruxelles ces derniers mois.

Le G7 doit d'ailleurs discuter de la lutte contre le terrorisme et son financement, l'une des priorités du président français François Hollande après les attaques revendiquées par l'organisation «État islamique». Et alors que l'Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, les migrations figurent aussi au menu des pourparlers à «l'initiative» de l'Allemagne. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, présent au Japon, a appelé le G7 à «reconnaître qu'il s'agit d'une crise mondiale» malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur les épaules européennes. «Nous demandons le soutien» du G7, «qu'il s'engage à accroître l'aide mondiale pour satisfaire les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes», a-t-il dit. «Ceux qui critiquent l'Europe devraient plutôt réfléchir à la façon d'accroître leur aide, car ce que fournit l'Europe est déjà massif», estime Tusk. 

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