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La récente vague de chaleur, liée étroitement au réchauffement climatique, mettra à l’épreuve l’ensemble des pays signataires de l'accord de Paris sur le climat. Ils seront face à leurs engagements pour contenir la hausse des températures sous la barre de 2°C.
Les températures moyennes enregistrées en 2016 ont dépassé de 1,05°C la moyenne enregistrée au 20e siècle, battant au passage le record précédent de 0,20°C obtenu en 2015, selon la NASA. Selon le représentant de l’Institut de recherche pour le développement (IRD-France) à Rabat, Abdelghani Chehbouni, cette canicule est le produit direct d’un phénomène global «alarmant» qui nécessite une action synergique de tous les acteurs concernés, y compris les responsables politiques, la société civile et les scientifiques. La moyenne des températures est en hausse de 2,2°C en Amérique du Nord, 2,05 en Asie, 1,73 en Europe, 1,53 en Océanie, 1,35 en Afrique et 1,22°C en Amérique du Sud.
Cette hausse des températures à l’échelle planétaire confirme la nécessité, pour les pays signataires de l’Accord de Paris, d’honorer leurs engagements, particulièrement ceux liés aux financements. Les pays développés doivent poursuivre leur objectif de mobilisation, jusqu’en 2025, d’un niveau de 100 milliards de dollars par an. Selon la direction de la météorologie, le Royaume a connu, en juillet dernier, plus de 21 jours de températures dépassant les 39°C dans la région de Béni-Mellal, 20 jours à Marrakech, 19 jours à Fès, 17 jours à Smara et 31 jours à Errachidia, tandis qu’au cours de la première quinzaine d’août, le temps a été très chaud avec des températures maximales dépassant les 40°C.
