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La puissance de la pensée positive

Les situations conflictuelles qui empoisonnent les relations de travail sont nombreuses et sont souvent génératrices de stress, de conflits, de mal-être, voire de souffrance extrême. Il y a plusieurs façons de réagir pour y faire face. La meilleure dépendra, selon Tijania Birouk-Thépegnier, présidente d'ICF Maroc, Executive Coach et consultante RH, de la façon dont on les perçoit.

La puissance de la pensée positive
Les situations toxiques peuvent être générées par les pairs, les collègues dans un département ou service, par esprit de compétition, par jalousie ou par refus du changement.

Éco-Conseil : C’est quoi être positif dans un environnement toxique ?
Tijania Birouk-Thépegnier : C'est regarder le bon côté des choses, toujours chercher à trouver quelque chose de bien dans toute situation. Être positif, c’est aussi choisir de voir le verre d’eau à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Que vous soyez satisfait ou pas de la vie que vous menez aujourd’hui, il faut faire avec ! Quelles que soient les difficultés qu’on rencontre, les choix sont limités : soit je subis la situation en me désespérant, soit je l’accepte et j’en tire le meilleur parti possible selon les circonstances, mes capacités de réaction et mon désir de faire mieux. Voir le bon côté des choses nous renvoie à un mode mental appelé adaptatif ou préfrontal qui nous éloigne d'une vision de routine, de rigidité, de simplification ou de certitudes, pour un exercice plutôt de curiosité, d'adaptation, de relativité et de réflexion. À présent, voyons ce que peut être un environnement «qui empoisonne la vie» sur le plan professionnel.
Les situations toxiques peuvent être générées par les pairs, les collègues dans un département ou service, par esprit de compétition, par jalousie ou par refus du changement. Les «Moi je», les critiques inconditionnels qui ne voient que le côté négatif des choses, les opposants systématiques, les «c'était tellement mieux par le passé», les «j'ai toujours raison», les ego surdimentionnés... Autant de situations, que chacun de nous a dû vivre à un moment ou à un autre et qui empoisonnent singulièrement la vie. Dans le cadre des rapports management-collaborateurs, nous pouvons citer la définition du management toxique, tirée du livre de même nom de Patrick Collignon et Chantal Vander Vost : «Un management devient toxique lorsqu'il place une personne dans l'incapacité de réaliser ses tâches et ses missions ou qu'il la soumet à une pression émotionnelle qui ne leur est pas directement liée».

Comment éviter de se faire influencer par les personnes négatives ?
• Être au clair avec soi-même. Prendre conscience de son propre fonctionnement, de son profil de personnalité, de ses valeurs, de ses intolérances, de ses enjeux, de sa manière de réagir au stress, de la manière dont on se positionne dans un groupe, quel rôle on joue dans une équipe.
• Comprendre que l'autre ne fonctionne pas forcément comme vous et l'accepter avec ce qui nous convient ou pas.
• Évaluer ses forces, prendre conscience de ses propres ressources, pour ne pas céder au découragement face à certains comportements très consommateurs de temps et surtout d'énergie.
• Se faire confiance et exercer son leadership.
• Apprendre à prendre du recul par rapport aux situations, à évaluer la nature et l'origine des problèmes.
• Prendre soin de soi est essentiel pour évacuer les ondes négatives et les insatisfactions de la journée.

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