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La vision de S.M. le Roi Mohammed VI pour le co-développement, la pertinence d’un modèle qui n’en finit pas de faire ses preuves

En matière de co-développement, le Maroc dispose d’une vision claire. Portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette vision fait la part belle à l’échange, au partage, au développement humain et au transfert d’expertise et de compétence, suivant une logique gagnant-gagnant. Ce nouveau paradigme de partenariat, dont les premiers jalons ont été mis en place par le Souverain dans son fameux discours d’Abidjan, n’en finit pas de séduire. Il a été au cœur d’une conférence internationale organisée par le Groupe Le Matin. Un aréopage de diplomates, d’hommes politiques, d’universitaires et de chercheurs s’est employé à apporter des éclairages divers aux multiples dimensions de la politique de co-développement que le Royaume a érigée en axe majeur de sa politique étrangère.

La vision de S.M. le Roi Mohammed VI pour le co-développement, la pertinence d’un modèle qui n’en finit pas de faire ses preuves
Cette importante manifestation a permis de mettre en valeur les actions et l'engagement du Maroc pour le développement du continent africain.

«L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique». Cette phrase tirée du célèbre discours prononcé par le souverain en 2014 à Abidjan résume on ne peut mieux l’approche du Royaume en matière de co-développement. Participant d’un nouveau paradigme, cette approche s’inscrit dans une logique de partenariat gagnant-gagnant. Et c’est justement ce qui fait que le modèle de coopération Sud-Sud du Royaume séduit de plus en plus, notamment en Afrique. Ce nouveau modèle de partenariat, que le Maroc a pu développer à la faveur d’une Vision royale intégrée et prospective, était au centre d’une conférence internationale initiée vendredi par le Groupe le Matin. Organisée sur le thème «La Vision du Roi 
Mohammed VI pour le co-développement», cette importante manifestation a permis de mettre en valeur les actions et l’engagement du Maroc pour le développement du continent africain et l’affranchissement de ses peuples des carcans du passé. Un aréopage de diplomates, d’hommes politiques, d’universitaires et de chercheurs s’est employé à cette occasion à apporter des éclairages divers aux multiples dimensions de cet aspect essentiel de la politique étrangère du Royaume.
S’exprimant à l’ouverture de cet événement international, tenu à l'occasion des célébrations de la Fête du Trône, le président-directeur général du Groupe Le Matin, Mohamed Haitami, a affirmé que le Royaume se positionne aujourd'hui en tant qu’acteur essentiel et incontournable de la scène internationale. «Grâce à l'action de S.M. Le Roi, des partenariats bilatéraux et multilatéraux solides sont noués et le Maroc est cité comme modèle dans divers domaines», a-t-il affirmé. Le directeur des rédactions du Groupe, Omar Dahbi, a abondé dans le même sens, précisant que le Maroc engageait une révolution réfléchie et planifiée avec une feuille de route bien définie depuis 17 ans. Tout en insistant sur le caractère humain de la politique menée par le Souverain aussi bien au Maroc qu’en Afrique, M. Dahbi a affirmé que ces politiques ont déjà commencé à porter leurs fruits sur les plans institutionnel, économique, social, culturel et cultuel.
Prenant part au premier panel de cette conférence internationale, plusieurs responsables politiques des deux rives de la Méditerranée ont tenu à exprimer leur haute estime du travail accompli par le Souverain aussi bien au Maroc qu’au niveau africain. Dans ce sens, l’ancien vice-Premier ministre portugais, Paulo Portas, a plaidé pour plus de soutien au Royaume de la part des pays du Nord et des organisations internationales. Faisant référence aux récents agissements du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), celui qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères et de ministre de la Défense du Portugal a affirmé qu’il n’était «pas du rôle de l’ONU de créer de l’instabilité là où il y a de la stabilité». Mettant en avant les atouts dont dispose le Maroc pour mener à bien sa politique africaine, il a rappelé que «le Royaume reste un exemple de stabilité dans un Maghreb déchiré».
Intervenant également dans la cadre de ce premier panel intitulé «Un sens nouveau à la coopération Sud-Sud», l’ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et actuellement chargé de mission au Cabinet royal, Youssef Amrani, a souligné que le Maroc était en train de promouvoir un co-développement qui s’affranchit des pratiques de conditionnalité qui ont longtemps marqué les relations Nord-Sud. Pour M. Amrani, «la vision de S.M. le Roi Mohammed VI, audacieuse et inédite pour l’Afrique, constitue une rupture historique et décisive avec les équations et les schémas classiques de coopération».
Un avis que partage l’ancien chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, qui voit dans le Roi du Maroc un homme d’action. «Le plus important n’est pas tant la Vision quoique nécessaire, le plus important c’est de savoir la traduire en actions, et c’est ce que fait le Roi 
Mohammed VI en Afrique», a expliqué M. Moratinos. De ce fait, a ajouté l’ancien diplomate espagnol, le Souverain a réussi à instaurer une vision stratégique pour la dynamisation de la coopération Sud-Sud tout en gardant sa position de partenaire privilégié avec l’Europe. Dans le même ordre d’idées, les autres conférenciers ont tenu à mettre en avant le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, perçu dans le continent en tant que «figure historique qui a un sens inné des initiatives historiques». Après avoir passé en revue les différentes annonces faites par le Souverain en 2014 lors de son discours à Abidjan, le président de l’Institut panafricain de stratégie et ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a salué l’engagement sans faille du Souverain pour une Afrique confiante en elle-même. «S.M. le Roi Mohammed VI est devenu de facto le porte-étendard de tous les peuples africains et particulièrement de la génération des leaders africains qui croient en l’Afrique, en l’Afrique qui gagne, qui réussit et qui triomphe de l’adversité et des pesanteurs d’un certain passé».
Abordant la question du Sahara marocain, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise et envoyé spécial de l’Organisation de la conférence islamique en Afrique a assuré que «la tentative de priver le Maroc de ses régions du Sud, pour nous, a toujours participé de la stratégie d’hyperbalkanisation de notre continent». Une position que partage la députée européenne et ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati. Rappelant la position constante de la France concernant ce conflit régional, Mme Dati a affirmé que «la marocanité du Sahara reste une évidence». La députée européenne a mis en avant l’exemplarité de l’action menée par le Maroc en Afrique, ce qui en fait «une référence pour le co-développement dans le continent et un modèle à suivre pour beaucoup de pays». Pour l’ancienne garde des Sceaux de la République française, l’action de S.M. le Roi Mohammed VI consiste à «changer la vie d’un peuple tout en accompagnant les autres peuples». A noter qu'un deuxième panel a vu intervenir Afif Chelbi, ancien ministre tunisien de l'Industrie, Abdelkhalek Touhami, professeur titulaire de l'enseignement supérieur à l'Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA), chercheur associé au Centre de recherche et développement économique (CRDE) de l'Université de Montréal et consultant auprès de la Banque mondiale et Abdou Diop, président de la commission Afrique et Sud-Sud à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Quant au troisième panel, il a été animé par Bouchra Benhida, professeur chercheur en géopolitique et auteur de plusieurs livres, Khalid Chagraoui, professeur chercheur à l'Institut des études africaines et Afif Ben Yedder, président du groupe de presse africain IC publications, diplômé de HEC Paris et de Harvard Business School.

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