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Le Maroc à Nairobi pour soutenir les efforts en faveur du développement durable

Le Maroc prend part, jusqu'au 27 mai à Nairobi, à la deuxième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement, instance nouvellement créée en application de mesures décidées au Sommet Rio+20 qui s’est tenu en juin 2012 et qui visent à renforcer le rôle du Programme des Nations unies pour l'environnement.

Le Maroc à Nairobi pour soutenir les efforts en faveur  du développement durable
La réunion, tous les deux ans, de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement a été décidée lors du Sommet de Rio de 2012. tttt Ph. DR

À l'approche de la COP 22 de Marrakech, du 7 au 18 novembre, les réunions internationales sur le climat se succèdent avec différents ordres du jour. Si la dernière rencontre onusienne, celle de Bonn (du 16 au 26 mai), avait pour objectif l'accélération de la mise en application de l'Accord de Paris pour contenir le réchauffement en deçà de 2 °C, celle de Nairobi (du 23 au 27 mai) se tient pour renforcer le rôle du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU. Cette action avait été décidée au Sommet Rio+20 qui s’est tenu au Brésil en juin 2012 dont les principaux engagements portent sur la gouvernance internationale de l’environnement et du développement durable et de son financement.
La MAP rapporte que les quelque 3.000 participants, qui devront annoncer leurs engagements et lancer de nouvelles initiatives sur le changement climatique, les emplois verts et la qualité de l'air, discuteront également de plusieurs questions, dont celles du droit à vivre dans un environnement sain, les synergies entre la santé, l'agriculture et l'environnement, la prévention des déversements et de la collecte des déchets illégaux.

D'autres questions à l'ordre du jour aborderont les questions liées à la pollution des mers par les plastiques, la consommation et la production durables ainsi que le renforcement du régime environnemental international. Le Maroc, un des premiers pays à avoir signé la Convention de Rio en 1992, s'est donné également pour mission de contribuer à mettre en place des mécanismes pour rassembler les 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 au profit des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, notamment les iliens d'entre eux.

Lors de la conférence de Bonn, la ministre chargée de l'Environnement, Hakima El Haïti, a rappelé que la présidence marocaine de la COP 22 fait du renforcement de la résilience des pays les moins avancés une «priorité». La secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres, avait souligné à cette occasion «l’importance» de l’initiative marocaine «Triple A» visant à insérer l'adaptation, l'agriculture et l'Afrique au sein des priorités de la COP 22. «C’est une initiative intéressante qui peut apporter des solutions à des situations critiques en Afrique, notamment l’insécurité alimentaire et le manque de ressources en eau», a dit la secrétaire exécutive de la CCNUCC, dans une déclaration à la MAP. 

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