Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Le Maroc confirme sa place de première destination africaine

Selon l’Africa Tourism Monitor 2015, un rapport annuel publié par la BAD, la performance du tourisme africain a été multipliée par quatre environ en moins de 25 ans, atteignant 65,3 millions d’arrivées en 2014. Le Maroc est la première destination devant l’Égypte, l’Afrique du Sud et la Tunisie.

Le Maroc confirme sa place de première destination africaine
En 2014, le continent africain a engrangé 43,6 milliards de dollars de recettes. Le secteur aurait contribué à hauteur de 8,1% au PIB du continent.

L’Afrique se positionne davantage sur le marché touristique mondial. Et le Maroc confirme sa place de première destination, selon une nouvelle édition de l’Africa Tourism Monitor, un rapport annuel publié par la Banque africaine de développement (BAD).

À comparer aux 17,4 millions d’arrivées de touristes internationaux enregistrés en 1990 sur le continent, la performance du secteur a été quasiment multipliée par quatre en moins de 25 ans, atteignant 65,3 millions d’arrivées en 2014, soit environ 200.000 de plus qu’en 2013. Grâce à ce dynamisme, souligne le rapport, l’Afrique (+4%) se classe même juste derrière la première destination touristique mondiale qu’est l’Asie du Sud-Est (+6%).
Deux pays d’Afrique du Nord occupent le haut du tableau, note le rapport. L’Égypte a enregistré la plus forte hausse en 2014, avec 454.000 arrivées internationales de plus qu’en 2013, soit une augmentation de 5% en un an. Suit le Maroc, qui, en 2014, a de nouveau franchi la barre des 10 millions d’arrivées, gagnant 236.000 de touristes supplémentaires en un an. La troisième place est occupée par la Côte d’Ivoire (+91.000 arrivées).
Le Maroc conserve néanmoins sa place de première destination du continent avec 10,28 millions de touristes, suivi par l’Égypte (9,63 millions), l’Afrique du Sud (9,55 millions) et la Tunisie (6,07 millions). Et à fin mars 2015, le Maroc accaparait une part de 28% de la demande touristique mondiale adressée à l’Afrique, devant l’Afrique du Sud (24%), l’Égypte (17%), la Tunisie (8%) et la Tanzanie (4%). Rappelons, toutefois, que les arrivées au Maroc ont atteint 9,4 millions de touristes sur les 11 premiers mois de 2015, en baisse de 0,9% sur un an, selon les données de l’Observatoire du tourisme.
En outre, la demande internationale adressée à l'Afrique est tirée principalement par trois pays : États-Unis, Royaume-Uni et France. Pour les 12 derniers mois à fin 31 mars 2015, ces trois pays représentaient près de 60% de cette demande.

Plus de touristes signifie plus de rentrées d’argent : en 2014, le continent africain a engrangé 43,6 milliards de dollars de recettes. Le tourisme international aurait contribué à hauteur de 8,1% au PIB du continent, selon le rapport. Et plus de touristes signifie aussi plus d’emplois créés : quelque 20 millions de personnes travailleraient directement ou indirectement dans le secteur, soit 7,1% du total des emplois en Afrique. Les principaux pays bénéficiaires sont l’Égypte (2,94 millions d’emplois directs et indirects), l’Éthiopie (2,29 millions), le Nigeria (2,19 millions) et le Maroc (1,74 million, dont 775.500 directs). Preuve également de ce dynamisme, l’hôtellerie est en pleine expansion. Le pipeline des projets enregistré en 2015 montre que le Nigeria arrive en tête avec 51 nouveaux hôtels et 8.563 chambres, devant l’Égypte (18 hôtels et 6.440 chambres) et le Maroc (31 hôtels et 5.474 chambres).

Le rapport, placé sous la thématique «Libérer le potentiel touristique de l’Afrique», relève enfin les freins qui entravent le plein développement du secteur en Afrique : Infrastructures et services de transports insuffisants, manque de politiques incitatives dédiées, peu de coopération régionale et enjeux de nature sécuritaire notamment. Si le tourisme international est en hausse en Afrique, le continent ne représente pour l’heure que 5,8% des arrivées et 3,5% des recettes engrangées à l’échelle mondiale. 

Lisez nos e-Papers