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Le Maroc œuvre à la mise au point

Les experts ont relevé que le Royaume, chargé d’organiser la COP 22 en novembre 2016 à Marrakech, reconnait l’importance du développement des énergies renouvelables.

Le Maroc œuvre à la mise au point
Lors de la signature de la convention de financement du projet «Sol'R-Shemsy» ,les experts souhaite dès lors mettre l'accent sur la nécessité d'accélérer et de booster les technologies écologiquement rationnelles et d'assurer leur transfert aux pays

Le Maroc œuvre à la mise au point de technologies écologiquement rationnelles (TER) et à en assurer le transfert aux pays en développement, pour un développement tenant en compte les enjeux d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux changements climatiques, ont affirmé, mardi à Fès, des experts et chercheurs universitaires, spécialisés dans les énergies renouvelables.

S'exprimant à l'occasion de la cérémonie de signature de la convention de financement du projet «Sol'R-Shemsy» visant à industrialiser un chauffe-eau solaire à tubes sous vide Made in Morocco, ces experts ont relevé que le Royaume, chargé d'organiser la COP 22 en novembre 2016 à Marrakech, reconnait l'importance du développement des énergies renouvelables et souhaite dès lors mettre l'accent sur la nécessité d'accélérer et de booster les technologies écologiquement rationnelles et d'assurer leur transfert aux pays en développement.

Le directeur général de l'Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles, Badr Ikken, a souligné que le Maroc, étant un pays promoteur de l'énergie renouvelable dans le monde, s'est engagé dans une nouvelle stratégie énergétique élaborée par le gouvernement conformément aux Hautes directives royales. 

L'objectif primordial de cette stratégie, a-t-il rappelé, est d'atteindre une contribution de 52 pc de production d'électricité à partir des énergies renouvelables à l'horizon 2030.

De son côté, le président de la Société Energypoles, Jean Pierre Billaudeau a affirmé que le Royaume a franchi un grand pas en matière du transfert des énergies renouvelables, rappelant que le projet gigantesque d'énergie solaire «Noor 1», dont la cérémonie de mise en service a été présidée récemment par S.M. le Roi Mohammed VI à Ouarzazate, devrait générer environ 160 mégawatts atteignant 2.000 mégawatts d'ici 2020 et aidera le Maroc à réduire sa dépendance énergétique actuelle.

Il a relevé qu'avec ce projet, le Maroc sera le premier pays à appliquer les recommandations de la Conférence mondiale sur le climat, qui a eu lieu dernièrement à Paris.

Pour sa part, le directeur général de la Société d'investissements energétiques (SIE), Ahmed Baroudi, a souligné que le Maroc s'est engagé sur la voie du développement d'un tissu industriel dans le secteur des énergies renouvelables dans le but de nouer des alliances stratégiques plus intenses avec les opérateurs institutionnels, les industriels et notamment les universitaires.

Il a noté à cet égard que l'université est bien engagée dans un processus de valorisation de la recherche par le biais de projets innovants en partenariat avec les industriels ainsi qu'à travers la contribution de ses équipes à des projets de Recherche et développements nationaux et internationaux.

Même son de cloche auprès du président Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA), Omar Assobhei qui assure que conformément aux objectifs stratégiques prévus par le plan d'action gouvernemental, l'université et en particulier à l'Ecole Supérieure de Technologie (EST) de Fès dispose de toutes les initiatives encourageant la formation et la recherche scientifiques, en particulier dans les disciplines relevant du domaine des énergies renouvelables.

L'Ecole Supérieure de Technologie de Fès a été parmi les premiers établissements universitaires à avoir créé une filière DUT dans le domaine du Génie Thermique et Energétique. C'est l'une des filières les plus sollicitées parmi les 13 existantes dans notre établissement, a-t-il précisé.

Le wali de la région Fès-Meknès a, lui aussi, mis en exergue l'importance de ces projets qui entrent dans le cadre du programme des domaines prioritaires de la recherche scientifique et du développement technologique. 

Face à un challenge énergétique et environnemental inévitable, le Maroc est fin prêt à assurer ses besoins énergétiques d'une manière sécurisée, durable et propre, a-t-il ajouté.

Le directeur de l'EST de Fès, Ali Benbassou, a avancé que son établissement est parmi les premières Ecole supérieure de technologie à proposer 6 licences professionnelles qui ont démarré ces deux dernières années, dont une en Technologie des énergies renouvelables et efficacité énergétique.

Pour Ali Benbassou, l'EST de Fès a trouvé un compromis entre la nécessaire diversité des profils de ses enseignants chercheurs hautement qualifiés, afin d'assurer à la fois les fonctions pédagogiques d'une école polyvalente et le renforcement des domaines de leurs spécialités pour accompagner le développement de la recherche au sein de notre université.

La plupart des thématiques de recherches développées par les équipes et laboratoires de l'EST sont de nature appliquées, basées sur l'expérimentation, a-t-il précisé.  

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