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Une flotte de 300 vélos en libre-service (VLS) sera mise en place bientôt à Marrakech à l’occasion de la COP 22, du 7 au 18 novembre. L’équipement de la cité ocre en VLS a été confié à la société française «Smoove» suite à un appel d’offres lancé par l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel). Baptisée «Medina Bike», la flotte, composée de 300 vélos et d’une dizaine de stations, sera installée dans les lieux emblématiques de la ville comme la Koutoubia ou les Jardins Majorelle. En se dotant d’un «Vélib», Marrakech devient la première ville du continent africain à mettre en place un système de VLS. Moyen de déplacement écologique, le vélo est une composante de la culture locale marrakchie et se présente comme une pratique adéquate de mobilité durable.
Une initiative avait vu le jour dernièrement dans la Cité ocre. Il s’agit d’un projet baptisé «Pikala Bikes» et considéré comme étant un concept visant à la fois à combattre la pollution, à encourager la culture du vélo et à créer de l’emploi. À l’initiative d’une jeune néerlandaise et deux étudiants marocains, «Pikala Bikes» est une branche marocaine de la fondation mère basée aux Pays-Bas, où la capitale Amsterdam compte plus de vélos que d’habitants. Ce constat a poussé l’Association à importer des vélos de la Hollande pour les réparer dans le Royaume afin d’assurer aux jeunes Marocains des formations pratiques dans la réparation des bicyclettes, créer des postes d’emploi et promouvoir l’usage du vélo comme moyen de déplacement économique, écologique, sain et non polluant. Pour la COP 22, l’Association compte mettre en place, conjointement avec l’ambassade des Pays-Bas au Maroc, un atelier ouvert.
