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Mohamed Amine Moustanjidi parcourt des milliers de kilomètres pour la bonne cause

Pari réussi et défi relevé. Le Néerlando-Marocain Mohamed Amine Moustanjidi, ingénieur de son état, est arrivé le 26 août à Marrakech après avoir parcouru sur la selle de son vélo la bagatelle de 3.000 kilomètres pour la bonne cause.

Mohamed Amine Moustanjidi parcourt  des milliers de kilomètres pour la bonne cause
À son arrivée, Mohamed Amine Moustanjidi a eu droit à un accueil des plus chaleureux de la part notamment de VTTistes marrakchis.

Parti d’Amsterdam le 30 juillet dernier, cet adepte du deux roues, âgé de 38 ans, a traversé les Pays-Bas, la Belgique, la France, l’Espagne et le Maroc dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux maladies rénales et d’exprimer sa solidarité avec les enfants souffrant d’insuffisance rénale. À travers ce voyage solidaire, le quadragénaire, originaire de Marrakech, entend également promouvoir la culture du don d’organes au Maroc, plus précisément des reins, et l’usage de la bicyclette comme moyen de transport en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’autant plus que la Cité ocre est appelée à abriter, en novembre prochain, la 22e Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique
(COP 22). Baptisé «Cycling for Kidney Heroes», ce raid à vélo avait pour ambition de lever des fonds au profit de l’Association de lutte contre les maladies rénales au Maroc «Reins» pour l’aider à financer des opérations et des actions en faveur des enfants. Parrainé par cette dernière institution dans le cadre de la campagne internationale «World Kidney Day», ce véritable défi sportif dénote en effet la générosité et le dévouement de ce père de deux enfants aux nobles causes.

D’ailleurs, à ses yeux, cette aventure n’était pas seulement un voyage, mais aussi une prise de conscience et la mise en service d’un hobby au profit d’une cause. Passionné d’aventures et de voyages, Mohamed Amine Moustanjidi a enfourché son vélo pour la bonne cause dans l’optique de rendre hommage à son père qui avait beaucoup souffert de l’insuffisance rénale avant de quitter ce monde. Par ailleurs, le choix du parcours n’a pas été fortuit dans la mesure où le périple, qui a été réparti en 21 étapes, a relié à la fois la capitale européenne du vélo et Marrakech où la bicyclette demeure la star incontestable, a affirmé le mécène au grand cœur dans une déclaration à la presse à son arrivée dans la Cité ocre. Et de faire savoir que tout au long de son aventure, il ne s’était jamais senti seul puisqu’il était soutenu aussi bien par la famille, les amis que par plusieurs institutions dont le Comité de pilotage de la COP 22, l’Association «Reins», l’ONG «World kidney Day» et le Bureau de l’Unicef au Maroc. En plus de l’aspect sportif, cette initiative avait aussi pour vocation de mobiliser les solidarités à petite et à grande échelles avec les personnes atteintes d’insuffisance rénale et de sensibiliser aux grandes causes liées à l’environnement à travers l’usage de moyens de transport écolos et moins polluants, a-t-il ajouté.

À son arrivée, Mohamed Amine Moustanjidi a eu droit à un accueil des plus chaleureux de la part notamment de VTTistes marrakchis et d’associations et amateurs de la petite reine. Juste après, le globe-trotter s’est rendu au Service de néphrologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI où il s’est enquis de l’état de santé des patients et plus particulièrement des enfants souffrant d’insuffisance rénale. Il convient de signaler que ce périple a été marqué par deux événements plus ou moins joyeux. Le premier est l’hommage qui a été rendu à notre aventurier à Bruxelles, siège de l’ONG «World Kidney Day», et le second n’est autre que l’accident de la circulation dont il a été victime dans la région de Guadalajara en Espagne, le jour de son anniversaire.

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