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C'est sur un bilan «très positif» que la Chambre des représentants a clôturé sa première législature depuis l’adoption de la Constitution de 2011, estime Rachid Talbi Alami. Le président de la première Chambre, qui s'exprimait à l'occasion de la clôture de la session du printemps au titre de l'année législative 2015-2016, a en effet annoncé l’adoption de quelque 362 projets de loi, dont 18 projets de loi organique, en plus de 21 propositions de loi.
Se félicitant de la qualité du travail et des efforts des députés, M. Talbi Alami a souligné que le bilan parlementaire de ces cinq dernières années «est très positif non seulement au regard du nombre total des textes adoptés, mais aussi de par la nature et la qualité de ces textes, leur importance et leur rôle fondateur pour la prochaine étape de la vie politique et constitutionnelle de notre pays». Revenant sur le bilan des questions orales, M. Talbi Alami a fait état d'une augmentation du nombre des questions posées ainsi que d'une amélioration notable au niveau de l'attractivité des séances et de leur suivi par les citoyens. À cet égard, le responsable a indiqué que le gouvernement a répondu à 3.334 questions orales, dont 556 questions d'actualité, tandis que 26.925 questions écrites ont été soumises au gouvernement, dont 18.184 seulement ont reçu des réponses. S’agissant du contrôle parlementaire, il a souligné que la Chambre des représentants a connu tout au long de cette législature «une dynamique continue», en lien avec la dernière révision constitutionnelle. Tenant, de façon régulière, des séances mensuelles dédiées aux réponses du Chef du gouvernement aux questions des députés dans le domaine de la politique générale, le Parlement a été l’espace d’un dialogue sérieux et constructif, «malgré l'intensité des débats ponctuant le déroulement des séances de temps en temps», a souligné M. Talbi Alami. Dans son intervention, le président de la première Chambre s’est aussi intéressé à la question de l’intégrité territoriale du Royaume.
Dans ce sens, il a assuré que la cause nationale demeurait en tête des préoccupations de la Chambre qui œuvre à clarifier les causes de ce conflit, ses dimensions, ses aspects et ses répercussions potentielles sur l'ensemble de la région. Saluant dans ce cadre «l'effort collectif de tous les parlementaires pour défendre les intérêts de notre pays, faire face aux adversaires de notre intégrité territoriale et mobiliser en faveur du soutien de notre première cause nationale», M. Talbi Alami a affirmé que le Parlement fournit un effort considérable en prouvant, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, que le projet d'autonomie présenté par le Maroc est une proposition réaliste et crédible pour résoudre ce conflit artificiel.
