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Pression maximale sur les socialistes

Pression maximale  sur les socialistes
Le chef du Parti socialiste espagnol, Pedro Sanchez.

La pression est à son comble sur le chef du Parti socialiste espagnol Pedro Sanchez, au lendemain d'une nouvelle défaite électorale, pour qu'il laisse le conservateur Mariano Rajoy former un gouvernement. «Le PSOE coule», «Sanchez perd du terrain» : la presse, de gauche comme de droite, était unanime dans ses titres. Ce que le parti historique de la gauche espagnole craignait le plus est arrivé : lors d'élections dans deux régions du Nord, la Galice et le Pays basque, les socialistes ont été dépassés par des formations alliées au parti de gauche radicale Podemos. Ainsi, En Marea a obtenu plus de voix que lui en Galice, arrivant deuxième derrière le Parti populaire (PP) de M. Rajoy. Au Pays basque, le PSOE vit une véritable dégringolade.

Il a perdu sept députés et «Elkarrekin Podemos» (Ensemble nous pouvons) l'a relégué à la quatrième place. Pedro Sanchez, 44 ans, secrétaire général du Parti socialiste depuis 2014, homme qui devait symboliser le renouveau, semblait incarner au contraire lundi les échecs de cette formation concurrencée par Podemos. Il a perdu 20 députés lors des élections législatives de décembre 2015, ne conservant que 90 sièges. Et il a fait pire encore en juin dernier, tombant à 85 députés. Les partis ont jusqu'au 31 octobre pour trouver un accord et investir un nouveau gouvernement. Dans le cas contraire, le roi Felipe VI devra convoquer de nouvelles élections, les troisièmes en moins d'un an, un record mondial. 

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