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L’Association Mawarid pour l’environnement et l’énergie a organisé, dimanche dernier, à Marrakech, sa traditionnelle «Journée sans voiture». La manifestation avait pour ambition d’offrir un bol d’air frais aux autochtones et d’apporter sa pierre à l’édifice d’un Maroc qui se veut respectueux de l’environnement.
Cette journée avait surtout pour objectif de favoriser la prise de conscience collective de la nécessité d’agir contre les nuisances consécutives à la croissance du trafic en milieu urbain. La pollution persistante qui sévit dans la Cité ocre impose plus que jamais d’envisager d’autres moyens de transport qui limiteraient la pollution et assainiraient l’air ambiant que respirent les Marrakchis. D’autant plus que la ville est appelée à abriter, en novembre prochain, la vingt-deuxième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 22).
Aux yeux des organisateurs, il ne s’agit pas uniquement de lutter contre la pollution ou encore le bruit, mais aussi d’améliorer la qualité de vie et la mobilité urbaine. À ce titre, ils estiment que le vélo constitue désormais une alternative adéquate sur le plan écologique et économique de la ville de Marrakech. Une pratique qui fait d’ailleurs partie de la culture locale depuis belle lurette.
Cette sixième édition du «Tour en vélo écologique» appelé «Journée sans voiture» se proposait de conforter davantage la pratique de la bicyclette dans la cité ocre et d’en faire une ville avec un air plus sain et moins pollué. Elle était également l’occasion pour les cyclistes et les transports en commun de s’approprier l’espace urbain le temps d’une journée et pour les piétons de cohabiter avec la circulation douce.
En effet, cette initiative écocitoyenne a eu un vif succès dans la mesure où elle a permis à de nombreux Marrakchis et étrangers de flâner au grand air en goûtant aux joies du vélo. Quelques artères de la Cité ocre sont devenues cyclables en ce dimanche, d’autant plus que l’engouement pour les deux roues ne se dément pas à Marrakech et que la bicyclette demeure la star incontestable de la ville qui compte, d’ailleurs, le plus grand nombre de vélos dans le Royaume.
Fortement animée par cette motivation, l’Association compte faire de cet événement un exemple duplicable à toutes les régions. Et dans la perspective de la concrétisation des objectifs qu’elle s’est fixés et de protéger les intérêts écologiques, Mawarid compte présenter des solutions alternatives et transmettre la vision de la protection environnementale par l’éducation, la sensibilisation et l’apprentissage.
Créée en 2009, l’Association Mawarid a pour vocation d’œuvrer pour les grandes causes liées à l’environnement et à l’énergie, d’ancrer les valeurs environnementales dans l’esprit de la population et de créer un mouvement écologique national en phase avec l’actualité mondiale. En faisant de la protection de l’environnement et du développement durable son cheval de bataille, elle avait participé, en novembre 2014, à Aichi-Nagoya au Japon, à la Conférence mondiale sur l’éducation au développement durable, sur invitation de l’Unesco.
