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L’Observatoire national du développement humain (ONDH) et les agences des Nations unies au Maroc ont rendu public, hier Rabat, le rapport de l’évaluation finale du programme conjoint d’appui à l’ONDH pour la période 2012-2016. Il s’agit d’un projet de partenariat entre le système des NU et le gouvernement marocain. Dit «Plan d’action commun-UNDAF 2012-2016», ce projet, qui vise l’institutionnalisation de l’évaluation des programmes et des politiques publiques en termes de développement humain, s’est vu assigner trois principaux objectifs. Le premier est relatif au développement des outils de veille stratégique au niveau local et régional pour un meilleur ciblage des populations vulnérables. Le deuxième porte sur le renforcement des capacités d’analyse et d’évaluation des politiques publiques de développement humain pour une meilleure orientation des politiques sociales et de la prise de décision. Quant au troisième objectif, il vise le renforcement de la communication, le partenariat et le plaidoyer pour l’institutionnalisation de l’évaluation des politiques publiques et pour un développement humain équitable. Méthodologiquement, l’exercice d’évaluation finale du programme conjoint a porté sur l’appréciation de la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la cohérence interne et externe, l’équité ainsi que sur l’appropriation, la durabilité et l’impact.
Après s’être penché sur l’analyse de la matrice des résultats et le contexte dans lequel s’est déroulée l’évaluation, l’expert international Daniel Mikayoulou a qualifié de positive l’évaluation finale du programme conjoint. De plus, le programme a été jugé pertinent par rapport aux priorités nationales et aux besoins du pays et à l’évolution du contexte national de l’évaluation. Il est également pertinent au regard de l’UNDAF (Plan-cadre des Nations unies pour le développement) 2012-2016 et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Sur le plan de l’efficacité, la mise en œuvre du programme s’est avérée efficace et très satisfaisante, comme l'a affirmé Daniel Mikayoulou. Et d’ajouter que le taux de réalisation globale des cibles est de l’ordre de 85% à fin 2015, soit un an avant la clôture du programme. L’évaluation de l’efficience de la mise en œuvre du programme a aussi abouti au même constat positif. Le taux global d’exécution financière est passé de 81 à 79% en 2015. Selon le rapport, le programme conjoint a consommé, de 2012 à 2015, 68% de son budget initial. Le programme a également été cohérent, eu égard les orientations stratégiques et les priorités nationales. L’évaluation s’est également portée sur la gouvernance du programme. Celle-ci a été qualifiée de «très efficace et de très satisfaisante», notamment en ce qui concerne le pilotage du programme. Pour l’impact, il était tangible sur l’expertise, la notoriété et le rayonnement de l’ONDH ainsi que l’élaboration des politiques de développement humain. Pour le lot, l’ONDH a été stratégique et efficace dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme. Il a pu nouer des partenariats stratégiques au niveau national et international. L’institution s’est également affirmée comme une organisation apprenante et génératrice de connaissances. n Soumaya Bencherki
