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Sept femmes artistes exposent leurs œuvres à la galerie Hassan II

Elles sont sept artistes-peintres marocaines. Leurs techniques sont différentes, mais elles ont toutes pour point commun leur passage par l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Chems Eddoha Ataa Allah, Rahima El Arroud, Khadija Mesri, Sanae Sarghini, Meriem Soueli, Mounia Touiss et Yasmina Ziyat participent jusqu’au 8 août à une exposition collective à la galerie du Centre Hassan II.

Sept femmes artistes exposent leurs œuvres  à la galerie Hassan II
Les artistes-peintres sont toutes lauréates de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan.

Originaires de différentes villes : Rabat, Tanger, Meknès, Tétouan et Tiznit, les sept plasticiennes se sont réunies à l’occasion du 38e Moussem culturel international d’Asilah pour présenter leurs diverses œuvres et expériences inédites. «Si elles sont toutes lauréates de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, qui célèbre cette année son soixante-dixième anniversaire, chacune d’elle possède néanmoins un style particulier, si bien qu’on a l’impression que chacune de ces artistes est entrée à l’Institut de Tétouan pour en sortir par l’une de ses sept portes», témoigne Mehdi Zouak, directeur de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan.
Les sept artistes exposent des œuvres reflétant leurs talents, leur féminité, leurs différences et leur appartenance à la même école. Si certaines se sont concentrées sur la nature et les couleurs dans leurs tableaux, d’autres ont privilégié les formes ou les portraits. Les œuvres incarnent un art contemporain aux couleurs et aux formes différentes et aux enjeux multiples. Les artistes expriment, à travers leurs tableaux, idées et réflexions, ainsi que leur sens des couleurs, des formes, des lumières et des ombres. Bref, elles nous livrent leurs perceptions à elles de la beauté.

«Nous avons attendu si longtemps, à travers l’histoire de l’art moderne au Maroc, avant de voir émerger des artistes-peintres femmes sur la scène artistique. Les premières expériences à avoir vu le jour se distinguaient dès le départ par leur originalité, notamment chez des artistes-peintres marocains pionniers hors pair. Capitalisant sur cette riche expérience, il n’était pas surprenant d’assister à des œuvres uniques et originales chez ces femmes artistes-peintres marocaines. C’est ainsi que les expériences de ces artistes se sont distinguées par leur profonde beauté et leur caractère inouï», affirme Mehdi Zouak. Pour lui, chacune de ces œuvres à sa propre âme et ne ressemble guère aux autres. En effet, l’art plastique reflète la pensée et les sentiments de l’artiste, celui-ci laisse son cachet et son empreinte unique sur son œuvre, à travers laquelle il transmet un sens et un message particuliers.

Grâce à ces artistes et à bien d’autres, la ville d’Asilah se transforme en cette saison culturelle en un atelier d’arts plastiques. «Si le mérite revient à “l’École de Tétouan” d’avoir abrité les talents et les expériences de ces artistes hors pair, il n’en demeure pas moins que c’est grâce à “l’École d’Assilah” que nous avons l’opportunité de découvrir aujourd’hui leurs œuvres et leur perception en matière d’esthétique. Une “école” du Moussem qui se transforme chaque année depuis 38 ans en un atelier des artistes-peintres, hommes et femmes, de partout dans le monde», conclut Mehdi Zouak. 

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