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Si aucun arrangement n’est trouvé, Hassan Saada risque jusqu’à six ans de réclusion

La demande de liberté provisoire demandée par la délégation marocaine et l’ambassade du Maroc à Rio de Janeiro pour Hassan Saada, accusé d’agression sexuelle sur deux femmes de chambre, a été rejetée par le juge. Le boxeur devra donc purger en totalité sa peine de détention provisoire de 15 jours. Si aucun accord n’est trouvé avec les plaignantes, Saada risque jusqu’à six de réclusion.

Si aucun arrangement n’est trouvé, Hassan Saada risque jusqu’à six ans de réclusion
Éliminé par forfait lors de ces Jeux olympiques, Saada devra se battre pour ne pas croupir dans une prison brésilienne.

L’affaire Hassan Saada est loin d’avoir livré tous ses secrets. Chaque jour apporte son lot de nouvelles révélations qui ne sont malheureusement pas bonnes. Le juge brésilien chargé d’instruire cette affaire a refusé d’accorder la liberté provisoire au boxeur marocain, Hassan Saada, malgré les garanties présentées par le Comité national olympique marocain (CNOM) et l’ambassade du Maroc. Après ce refus, synonyme du maintien du boxeur en détention provisoire, comme le prévoit la loi brésilienne dans ce genre d’affaires, il ne reste donc plus qu'à saisir la plus haute juridiction du pays. Et généralement dans ce genre d’affaires, les parties finissent par trouver un arrangement.

Seulement, il s’avère que les deux femmes de chambre ne disposeraient toujours pas d’avocat avec qui celui de Saada pourrait éventuellement négocier. Face à cette situation, le CNOM s’est lancé dans la recherche de la société qui emploie les deux femmes pour voir si elle va leur prendre un avocat. Face au peu d’informations qui filtrent sur ce dossier, il est difficile de dire si un arrangement va être trouvé entre les deux parties ou si les deux femmes vont refuser toute solution «à l’amiable». En cas d’échec des négociations, le boxeur risque de croupir en prison puisque la peine pourrait atteindre six ans de réclusion.

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Lahcen Sekkouri, qui était présent dimanche à l’Arena Carioca 2 pour assister au combat de judo de Imad Bassou, a indiqué au «Matin» que l’ambassade du Maroc et le CNOM déploient tous les moyens pour faire libérer Saada. De son côté, Nourredine Benabdenbi a souligné que le Comité national olympique œuvre depuis l’éclatement de cette affaire pour le faire libérer en chargeant un avocat et un traducteur de s’occuper de ce dossier. Benabdenbi a également remercié l’ambassadeur du Maroc au Brésil pour le grand soutien qu’il a apporté au CNOM et au boxeur dans cette affaire.

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