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Trois formations politiques constituent un front commun pour les prochaines élections

Le Parti du renouveau et de l’équité, le Parti Al Aahd Addimocrati et le Parti marocain libéral unissent leurs forces pour participer aux prochaines législatives. Ils présentent un même programme électoral et adoptent des candidatures communes.

Trois formations politiques constituent un front commun pour les prochaines élections
Najib El Ouzzani. Mohamed Ziane. Chakir Achahbar

Le Parti du renouveau et de l’équité (PRE), le Parti Al Aahd Addimocrati et le Parti marocain libéral (PML) se préparent pour les élections du 7 octobre prochain en constituant un front commun. Après avoir mis sur pied une alliance qui les regroupe, les trois formations se réunissent régulièrement sur le plan central et local pour boucler les listes de leurs candidats et adopter le programme électoral qu’ils défendent ensemble. Or jusqu’à aujourd’hui, les trois formations, qui vont proposer des candidatures communes, n’ont pas encore finalisé toutes les listes de leurs candidats. «Mais nous allons être dans les délais», souligne Chakir Achahbar, le président du PRE. Selon lui, les listes ont tardé à être finalisées car les trois formations étaient occupées à mettre sur pied leur récente Alliance. De même, la procédure de l’octroi de la «tazkia» (accréditation) aux candidats est un peu lourde. Car les instances locales des trois formations présentent leur candidat et il faut des réunions et de longues discussions pour se mettre d’accord sur la composition de la liste. Au final, la liste est composée, selon les cas, des candidats des trois formations, dans l'ordre qui respecte l'accord. D’ailleurs, la même difficulté accompagne la finalisation des listes nationales des femmes et des jeunes, nous explique Chakir Achahbar. Le choix des candidats se fait ainsi dans le cadre des commissions électorales de chacun des trois partis, puis est tranché dans le cadre de la commission électorale commune.

En ce qui concerne le programme électoral, cette alliance défend deux points importants dans sa vision commune. Le premier élément constituant ce programme est celui relatif à l’emploi. Car les trois formations politiques estiment que le fléau du chômage reste la principale problématique à laquelle il faut faire face. Elles promettent ainsi, dans leur programme électoral, d’agir pour la création d’opportunité d’emploi et défendre le droit au travail. Le deuxième cheval de bataille de l’alliance est la défense de la dignité des citoyens. Ce qui passe, selon elle, par le renforcement du pouvoir d’achat des couches vulnérables de la population et des classes moyennes. L’alliance lie cet élément au premier point de son programme, c’est-à-dire la lutte contre le chômage.

Il faut souligner que les trois formations sont parties de leur volonté de s’opposer à de nombreuses situations qu’ils n’admettent pas sur la scène politique. C’est la raison pour laquelle les trois partis ont décidé de baptiser leur alliance le front du refus (Arrafidoun). Pourquoi ? «Tout en participant au jeu politique, nous refusons ce qui se passe sur la scène politique comme pratiques non éthiques, nous refusons les politiques publiques qui ne prennent pas en compte le citoyen, nous refusons la discrimination que nous constatons dans le traitement des formations politiques… c’est pour cette raison que nous avons décidé de mener notre campagne électorale à travers cette devise», répond Chakir Achahbar.

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