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Un concept qui prône l’union dans la diversité

En prenant le relais des programmations européenne et marocaine, les deux directeurs artistiques, respectivement Sébastien Vidal et Jauk El Maleh, perpétuent le même concept tracé depuis la création du festival en 1996.

Un concept qui prône l’union dans la diversité
Bernd Reiter Quartet a ouvert le bal de cette 21e édition.

Le ton de cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 25 septembre, a été donné avec Bernd Reiter Quartet (Autriche-France) avec une ouverture des plus fracassantes et des morceaux à couper le souffle d’un jazz qui mérite d’être écouté. Le public a, en effet, répondu présent en grand nombre, comme chaque année, dans le site idyllique du Chellah. «J’avoue que nous n’étions pas sûrs d’être ici pour cette édition. Mais c’est grâce aux efforts du ministère de la Culture que le festival est resté au Chellah. J’en suis très content parce que ce festival me tient tant à cœur, puisqu’il symbolise l’esprit de l’Union européenne. C’est d’ailleurs ce que fait cet événement depuis qu’il a été créé. Il cherche à unir dans la diversité, à travers la rencontre de talents d’Europe avec des artistes marocains dans des fusions uniques», souligne l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, Rupert Joy. Ceci sans oublier le soutien des partenaires du festival, notamment le ministère de la Culture, la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers et la précieuse aide des États membres de l’UE, représentés
au Maroc par les ambassades et les Instituts culturels.

Ce rendez-vous incontournable de la capitale connaît cette année à un changement dans son équipe de direction artistique. Mais il reste un des symboles de l’union et du dialogue. «Il y a eu une procédure de passation de marché. Et donc, l’entité qui a eu le marché a présenté l’équipe qui a été retenue. Ils ont les termes de référence et les descriptifs de ce qu’ils doivent faire et qu’ils appliquent. Ce qui fait que l’esprit du festival reste le même, c’est la rencontre entre le jazz européen et la musique marocaine. C’est l’essentiel. Bien sûr, on garde toujours des relations excellentes, d’amitié et de fraternité, avec ceux qui ont marqué le festival. Mais il faut dire aussi que c’est grâce au public que ce festival existe et rayonne», souligne Safaa Kaddioui, chargée de Communication et de Culture (Section politique, Presse, Information et Culture).
De son côté, le conseiller politique et culturel, Philip Holzapfel, est content de ce qu’apporte ce festival pour la ville de Rabat en termes culturels et d’échanges.

«Le concept de Jazz au Chellah est unique dans le monde. Mais il faut souligner que ces rencontres entre les artistes européens et marocains constituent un vrai travail entre des musiciens qui, parfois, ne parlent pas la même langue. Donc, ils sont obligés de parler à travers la langue universelle qui est la musique. Il y a une énergie créative qui est déclenchée par ces rencontres. D’où le fait que Jazz au Chellah est devenu un label en soi. Et là, je rends hommage aux directeurs artistiques, notamment Majid Bekkas, qui a vu naître le festival et les autres directeurs artistiques européens. Les nouveaux directeurs artistiques ont fait une belle programmation dont nous sommes très satisfaits, avec de multiples styles de jazz européen, le flamenco… Et du côté marocain, il y a une panoplie de styles, à savoir gnaoua, amazigh…», précise Philip Holzapfel.

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