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Lors de la conférence de presse, précédant l’inauguration de la pré-COP 22 de la région de Rabat-Salé-Kénitra, les différents représentants du comité de pilotage ont tous salué cette manifestation où les intervenants ont pour mission, comme l’a souligné le président de l’Université Mohammed V de Rabat, Saaid Amzazi, de se pencher sur le diagnostic de l’état des lieux, puis de chercher et proposer des solutions adéquates aux problématiques des changements climatiques sous notre ère. D’où la thématique choisie pour ce Forum «Changements climatiques : responsabilité, savoir, action, éducation». L’objectif étant, aussi, de faire preuve de plus de vigilance et de créativité pour trouver des moyens pour renforcer les coopérations avec d’autres pays.
Saaid Amzazi a précisé, à cet effet, que «le Maroc possède un pôle universitaire puissant, dont chacun des établissements et instituts a son point fort dans ce domaine et travaille en collaboration avec des potentialités compétentes qui sont arrivées à réaliser des projets intéressants en relation avec les changements climatiques». Ce sont, ainsi, les efforts de toutes les composantes de la société qui se mobilisent pour l’avenir.
«La COP 22 n’est pas l’affaire de quelques personnes ou d’une région. Mais c’est l’affaire de tous. Notre but principal est de réussir cet événement humanitaire, à travers la sensibilisation et la vulgarisation de ce phénomène, et ce afin d’avoir des résultats palpables sur le terrain et au niveau de toute l’Afrique», explique Azzedine El Midaoui, président de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, qui n’a pas manqué d’assurer que c’est la première fois que des présidents d’université se joignent à une COP, ajoutant que l’Université fait un travail colossal dans ce sens.
Le représentant de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Achiq, a donné, quant à lui, les grandes lignes de cette pré-COP 22, à savoir la contribution à la dynamique qui accompagne la COP 22 avec l’implication de tous les acteurs concernés, permettre aux collectivités d’avoir des outils pour comprendre les enjeux des changements climatiques, la mobilisation d’un grand nombre d’acteurs pour préparer et réussir le pari à l’horizon 2030, entre autres aspirations qui érigent Rabat en tant que capitale de la lutte contre les changements climatiques. Mohamed Achiq a insisté sur le fait que toutes les régions étaient appelées à préparer un plan d’action pour financer et lancer des projets concrets pour assurer le développement de la région à travers toutes ses composantes pour aboutir à des résultats positifs qui touchent le citoyen de très près. «Nous avons, pour cela, besoin de travailler la main dans la main pour mener ensemble des projets qui peuvent à terme servir les futures générations. Sachant que les universités ont beaucoup à dire concernant ce sujet et apportent des solutions climatiques très importantes. Nous travaillons avec la région afin de pérenniser cette action qui peut devenir un levier pour le développement de la recherche climatique», ajoute Azzedine El Midaoui. Soulignons que 1.500 participants se sont inscrits pour prendre part à cette Pré-COP 22 qui a pris cinq mois de préparation par le Comité de pilotage constitué du Conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, la wilaya de Rabat-Salé-Kénitra, l’Université Mohammed V de Rabat, l'Université internationale de Rabat, l'Université Ibn Tofaïl de Kénitra, la Commission régionale des droits de l’Homme de Rabat-Salé-Kénitra, l'Académie régionale de Rabat-Salé-Kénitra et la Coalition marocaine pour la justice climatique.
