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En parallèle avec les projections cinématographiques qui font le bonheur de beaucoup de cinéphiles rbatis tous les vendredis et samedis soir, le Musée Mohammed VI a offert, à l’occasion de la Fête de la musique, un concert époustouflant de l'Ensemble Morocco Brass Band (quintette de cuivres), et ce en collaboration avec l’Orchestre philharmonique du Maroc. Une soirée ayant drainé un public de mélomanes qui apprécient ce genre musical. C’est une nuit mémorable dans les annales du Musée Mohammed VI où la musique a résonné, pour la troisième fois, au sein de ses murs, pour entrer en belle harmonie avec les œuvres plastiques d’Alberto Giacometti, présentées jusqu’au 4 septembre.
Une autre activité a franchi, en ce mois sacré, le seuil du prestigieux joyau de la capitale. Il s’agit du cinéma à travers huit films de réalisateurs marocains. «Il faut dire que le cinéma fait partie intégrante des arts plastiques. Dans le domaine de l'art contemporain, on voit de plus en plus d’artistes utiliser la vidéo comme support plastique. Donc, le cinéma est omniprésent dans cette discipline. Notre but, à travers cette activité, est de fidéliser le public afin qu’il puisse se retrouver dans le magnifique cadre de ce musée et en même temps découvrir les œuvres d’Alberto Giacometti», souligne Abdelaziz Idrissi, directeur du Musée Mohammed VI.
Les arts plastiques sont aussi présents en force à travers la conférence-débat «Genet, Giacometti, portraits en miroir», en présence d'Emmanuelle Lambert, écrivaine, et Albert Dichy, directeur littéraire de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (IMEC), tous les deux commissaires de l’exposition «Jean Genet, l'échappée belle», qui se tient actuellement au MuCem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) à Marseille. Les créations du sculpteur suisse accompagneront ainsi les manuscrits du poète, mettant en exergue la forte relation entre Genet et Giacometti.
