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Un programme éclectique pour l’«Été des Oudayas»

Cette année, le Festival international des arts et de la culture «Été des Oudayas» célèbre en grande pompe son sixième anniversaire avec un programme soigné et éclectique. Prévu du 27 juillet au 1er août, cet évènement, organisé par le ministère de la Culture, en collaboration avec le Comité national de la musique, s'inscrit dans le cadre des festivités de la Fête du Trône. Au rendez-vous, une bonne brochette d’artistes d’ici et d’autres horizons.

Un programme éclectique pour l’«Été des Oudayas»
Majid Bekkas revisitera les meilleurs tubes de son dernier album «Qantra», mais aussi de sa riche discographie.

Pour sa sixième édition consécutive, le Festival international des arts et de la culture prévoit, du 27 juillet au 1er août, un programme artistique où il y en aura pour tous les goûts. Sur le site historique la Casbah des Oudayas, tous les soirs, le public de cette édition aura droit à plusieurs concerts présentant toutes les facettes de la musique marocaine. Du chaâbi à la musique urbaine en passant par la musique marocaine moderne, la musique andalouse, la musique amazighe, les chants turcs, gnawa et musiques du monde… le Festival tente, à travers cette édition, de faire écho à la diversité du patrimoine musical marocain, bien servi par des figures de proue dans chaque genre. D’abord, en ouverture de cette édition, le 27 juillet à 21 h, sur la scène du Jardin andalou, le trio Oud Caravane Nabil Khalidi, Nasser Houari et Karim Kadiri enchantera le public avec des envolées orientales de rare pureté. L’auteur, chanteur, compositeur Nouâmane Lahlou, figure de proue de la musique marocaine moderne, recevra le soir même le Trophée du Festival.

Le lendemain, à la même heure et au même endroit, la grande chanteuse marocaine Samira Kadiri invite le public à un voyage décoiffant au cœur des musiques de la Méditerranée. Puis, le groupe turc Telli Turnalar propose, le soir même, les sonorités charmantes de la musique de l’Empire ottoman. Et dans le cadre du troisième jour du Festival, la Grande Scène accueillera, à partir de 21 h, les formations Baayia de Laâyoune et Doueh de Dakhla pour mieux faire découvrir au public les prouesses de la musique made in Sahara.
De la musique gnawa, le public en aura plein les oreilles avec au rendez-vous un grand mâalem gnaoui et un féru de jazz : Majid Bekkas. À travers, sa formation Blues african gnawa, le directeur artistique du Festival Jazz au Chellah revisitera les meilleurs tubes de son dernier album «Qantra», mais aussi de sa riche discographie. Puis, le 30 juillet à partir de 21 h, Hamdallah Rouïcha, fils de feu le grand maître Mohamed Rouïcha, plongera le public au cœur de la sublime musique de l’Atlas. Ensuite, ce sera au tour du groupe Archach de monter sur scène pour un show exceptionnel avec au menu la crème de la musique amazighe et recevra la Fibule d’or du Festival.

Le lendemain, à la même heure, se produira le groupe du Congo Kinshasa. Le soir même, le challenger de la World Music, Nasr Mégri, fils de Hassan Mégri, le fondateur du groupe légendaire des années 1970 : les Frères Mégri. Le chanteur propose les meilleurs titres de son répertoire pour le plus grand plaisir des amoureux du genre. Et en clôture de l’évènement, le 1er août à 21 h, le public aura rendez-vous avec la musique raï représentée par Cheb Mouhssin et Cheb Chahir. Le public vivra un grand moment quand le grand chanteur, auteur et compositeur Hamid Bouchnaq montera sur scène pour recevoir le Prix Mégri de la World Music. À noter que du 27 juillet au 5 août, une exposition d’arts plastiques sera organisée en marge de cette édition à la galerie Bab El Kébir avec de nouveaux talents. L’artiste-peintre roumaine Radia Siminiuc y sera l’invitée d’honneur. 

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