Connexion
Une délégation parlementaire marocaine a mis en avant lundi dernier à New York, lors de l'Audition parlementaire annuelle de l'Union interparlementaire, l’expérience du Royaume en matière de lutte contre la culture, le trafic et l'utilisation de la drogue. Conduite par Mohammed El Ansari (Parti de l'Istiqlal), premier vice-président de la Chambre des conseillers, la délégation marocaine, qui comprenait également Sabah Boucham (Parti de la justice et du développement), Ahmed Touhami (Parti authenticité et modernité) et Bolon Salek (PI), a mis en exergue les efforts que le Maroc déploie tant au niveau sécuritaire que socio-économique et législatif pour combattre le trafic de stupéfiants et les maux qu'il engendre, notamment le trafic des êtres humains. M. El Ansari a souligné avoir noté lors de cette audition que le Maroc, dans le cadre du respect de ses engagements internationaux, a entrepris des efforts colossaux qui se sont déclinés, au niveau juridique, par l'adoption de lois «efficaces et dissuasives», ajoutant que ces lois ont été conjuguées à des efforts d'accompagnement et de soutien aux agriculteurs du cannabis.
Outre ces actions, le Maroc a élaboré une approche sécuritaire «très développée» visant à combattre les crimes liés au trafic de stupéfiants, en particulier le blanchiment d'argent, le trafic des êtres humains et l'immigration clandestine, a ajouté M. El Ansari dans une déclaration à la MAP. «Ces efforts ont eu pour conséquence une baisse sensible des superficies réservées à la culture du cannabis et la mise en échec de plusieurs opérations de trafic de drogue», précise le parlementaire, ajoutant que le Maroc «est engagé à lutter contre ce fléau dans le cadre d'une politique régionale et internationale, et en étroite collaboration avec ses partenaires régionaux, notamment l'Union européenne».
