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Le projet «Café solidaire», situé dans le Centre de l’Association marocaine pour une vie meilleure (AMVIM) à Kénitra, vient de recevoir le prix «Économie sociale et solidaire» décerné par la Fondation du Groupe Up.
Le projet consiste en un café-restaurant ouvert au public, avec cette particularité que l’ensemble du personnel est composé de personnes en situation de handicap. Il avait été mis en place à l’initiative de l’Association SODEV qui œuvre pour le développement d’une économie sociale et solidaire. En ce sens, elle a créé au sein du Centre de l’AMVIM deux projets qui ne manquent pas d’originalité : une pépinière dédiée à la vente de plantes et de fleurs et le fameux «Café solidaire».
Les deux projets visent à la fois la garantie d’une autonomie financière à l’établissement et la création d’opportunité d’emplois aux pensionnaires du centre.
«Compte tenu de la faiblesse des subventions accordées à l’AMVIM, les deux projets ont un triple objectif : la réalisation de recettes pour contribuer aux charges fixes du centre, l’insertion professionnelle des jeunes et la création d’un espace de convivialité, de rencontre et d’échange entre les parents et volontaires de l’AMVIM», indique Noureddine Harrak, initiateur des deux projets.
Ainsi, la distinction de la Fondation du Groupe Up récompense le travail favorisant l'insertion professionnelle et la mise en place d’activités génératrices de revenus pour les personnes handicapées. Le prix a été décerné, lors d’une cérémonie, par la ministre de l'Artisanat, de l'économie sociale et solidaire, Fatima Marouan, en présence de l'ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault.
Le responsable des partenariats internationaux du Groupe Up, Arnaud Breuil, a tenu à préciser que la Fondation a pour vocation de soutenir des actions qui favorisent la réinsertion et la création d’emplois pérennes. Il a, d’autre part, souligné que cette rencontre visait à favoriser la dynamique de collaboration et d'échanges entre les acteurs sur le développement des outils en faveur de l'économie sociale et solidaire. Il a aussi estimé que cet événement offrait l’opportunité de faire un point d’étape sur l’élaboration de la Loi-cadre sur l’économie sociale et solidaire, actuellement en cours de préparation à l’initiative du ministère de l’Artisanat.
Arnaud Breuil a tenu à préciser que le Royaume du Maroc constituait un modèle à suivre pour de nombreux pays du Sud, notamment dans sa capacité à soutenir et à accompagner l’émergence des secteurs coopératifs et mutualistes.
