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Une rentrée 2016-2017 placée sous le signe du changement

Ouverture de nouveaux établissements d’enseignement supérieur, poursuite du processus d’accréditation des filières de formation et mise en œuvre d’une nouvelle procédure régissant l’accès aux établissements d’enseignement supérieur à accès régulé, le ministère de l’Enseignement supérieur met les bouchées doubles pour améliorer l’offre universitaire et assurer une formation de meilleure qualité aux étudiants.

Une rentrée 2016-2017 placée sous le signe du changement

Si les élèves reprennent déjà le chemin de l'école, les étudiants doivent eux attendre le mois d’octobre pour entamer leurs études supérieures. Et pour réussir cette rentrée universitaire 2016-2017, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a mis en place une série de nouveautés allant de l’ouverture de nouveaux établissements d’enseignement supérieur à la poursuite du processus d’accréditation des filières de formation, en passant par la mise en œuvre d’une nouvelle procédure régissant l’accès aux établissements d’enseignement supérieur à accès régulé.

En effet, l’offre pédagogique nationale a été renforcée par l’ouverture de trois nouveaux établissements universitaires dans les domaines des études médicales, du commerce et de la gestion. Le secrétariat général du ministère précise qu’il s'agit des deux Facultés de médecine et de pharmacie à Agadir et Tanger et de l’École nationale du commerce et de gestion à Dakhla. «Ces nouvelles créations s’inscrivent pleinement dans la stratégie du ministère visant le renforcement de l’offre des différentes composantes du système national d’enseignement supérieur, tout en veillant à assurer une couverture territoriale équilibrée entre les différentes régions du Royaume», souligne Mohamed Aboussalah, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur.

Outre ces trois établissements, le Conseil du gouvernement a adopté, en juin dernier, un nouveau décret portant sur la création de nouveaux établissements universitaires et la fusion de certains établissements dans des pôles. Ainsi, le décret prévoit la création de l’Institut des sciences du sport à l’Université Hassan 1er de Settat, l’École supérieure de technologie à Sidi Bennour (Université Chouaïb Doukkali d’El Jadida), la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales à Aït Melloul (Université Ibn Zohr d’Agadir) et la Faculté des lettres et des sciences humaines à Fès, suite à la fusion des deux Facultés des lettres et des sciences humaines Dhar El Mahraz et Saïss.

S'agissant de la fusion de certains établissements en pôles, le but selon le secrétaire général est de les doter «des masses critiques à même de consolider l’offre de formation, la production scientifique et l’encadrement pédagogique au sein de notre système national d’enseignement supérieur et de recherche». C'est dans cette optique que le décret stipule la création de 15 Écoles polytechniques, réparties sur onze universités, et ce à travers la fusion des Écoles supérieures de technologie, des Facultés des sciences et techniques, et des Écoles nationales des sciences appliquées, ou la transformation de certains de ces établissements en écoles polytechniques.

Seulement, accéder aux établissements supérieurs à accès régulé comme les Facultés de médecine de pharmacie et de Médecine dentaire, les Écoles nationales des sciences appliquées et celles de commerce et de gestion, ainsi que les Facultés des sciences et techniques et les Écoles supérieures de technologie, n'est pas chose facile. Conscient de cette difficulté et «animé par un souci de consolidation des principes d’équité et d’égalité des chances», le ministère a entamé la mise en œuvre d’une nouvelle procédure régissant cet accès au titre de la rentrée universitaire 2016-2017. «À ce propos, la présélection et la sélection des candidats aux concours d’accès à ces établissements se sont basées cette année sur une moyenne calculée sur la base de 75% de la note de l’examen national de la deuxième année du baccalauréat et 25% de la note de l’examen régional de la première année du bac», explique le secrétariat général du ministère. Ce dernier affirme qu’il s’agit de la première étape d’un projet intégré visant la révision globale des modalités et de la procédure d’accès aux établissements d’enseignement supérieur à accès régulé, à travers la mise en place d’une plateforme nationale informatisée régissant les candidatures à ces établissements sur la base de moyennes calculées à partir des résultats des examens national et régional du baccalauréat.

Autre nouveauté de taille pour cette rentrée universitaire 2016-2017, le ministère se penche actuellement sur l’examen des demandes de reconnaissance présentées par certaines universités et établissements privés. «Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du décret n° 2.14.665 du 10 novembre 2014 portant sur la procédure de reconnaissance des établissements d’enseignement supérieur privé par l’État et dans le but de permettre la certification de la qualité des formations dispensées dans le secteur privé», indique Mohamed Aboussalah.

Le secrétaire général du ministère rappelle, par la même occasion, que l’offre pédagogique nationale compte actuellement plus de 2.400 filières accréditées, réparties sur l’enseignement supérieur public, avec près de 2.000 filières, et l’enseignement supérieur privé, à hauteur de 400 filières. Il note également que 52% des filières accréditées dans le public sont professionnalisantes, et ce «dans un esprit d’amélioration de l’employabilité des lauréats de l’enseignement supérieur et répondre aux besoins des chantiers structurants du pays en ressources humaines qualifiées». Une bonne nouvelle pour les étudiants de l’École nationale d’architecture, puisque l’établissement est le premier à avoir bénéficié du processus d’accréditation cette année. En effet, un décret portant sur la reconnaissance de l’École a été publié dans le Bulletin officiel en juillet dernier.

 

 

 

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