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Vague sans précédent de raids aériens de la coalition

La coalition antijihadistes menée par les États-Unis a effectué une vague sans précédent de raids aériens pour soutenir l'offensive irakienne destinée à reprendre la ville de Mossoul au groupe terroriste autoproclamé «État islamique», ont indiqué des responsables américains.

Vague sans précédent de raids aériens de la coalition
«Il y a eu 32 raids avec 1.776 munitions contre des cibles de Daech pour la semaine du 17 au 23 octobre», a précisé le porte-parole de la coalition, le colonel John Dorrian. bPh. AFP

Une semaine après le début de l'opération de la reprise de Moussol, «tous les objectifs ont été remplis jusqu'ici et il y a eu plus de raids aériens de la coalition que pendant toute autre période de sept jours dans la guerre contre l'EI», a déclaré l'émissaire américain auprès de la coalition, Brett McGurk. «Il y a eu 32 raids avec 1.776 munitions contre des cibles de Daech (l'EI) pour la semaine du 17 au 23 octobre», a précisé le porte-parole de la coalition, le colonel John Dorrian, à l'AFP.

Ces raids «ont détruit 136 positions de combat de Daech, 18 tunnels que l'ennemi utilise pour se cacher et s'infiltrer au sein de certaines zones, et 26 voitures piégées, entre autres cibles». Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, était en Irak samedi et dimanche pour passer en revue l'opération militaire, la plus vaste dans le pays depuis le retrait des troupes américaines en 2011. Mossoul est le dernier grand fief de l'EI en Irak. Les États-Unis mènent une coalition de 60 pays qui appuie les Irakiens sous la forme de milliers de frappes aériennes, de la formation de soldats irakiens et de conseillers sur le terrain. Selon des chiffres du Pentagone, la coalition a mené plus de 15.800 frappes depuis que l'opération a été lancée en août 2014.

Lundi, l'Irak a affirmé que la Turquie ne participait pas à l'offensive pour reprendre la ville de Mossoul. «Le porte-parole du commandement conjoint (irakien) des opérations dément la participation de la Turquie, sous quelque forme que ce soit, aux opérations pour la libération de Ninive», la province dont Mossoul est le chef-lieu. Le Premier ministre turc Binali Yildirim avait déclaré que l'artillerie turque avait frappé des positions de l'EI dans le nord de l'Irak à Bachiqa, une ville à 25 kilomètres de Mossoul. La Turquie dit redouter des dissensions de nature confessionnelle entre sunnites et chiites après la reprise de Mossoul et s'oppose à toute participation à l'offensive de milices chiites ou de groupes armés kurdes affiliés à l'ennemi juré d'Ankara, le PKK. 

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