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Accueil next L'humain au centre de l'action future

«J’espère que la réussite de cet événement apportera une satisfaction à tous les artistes participants»

Fruit de l’engouement et de la mobilisation de plusieurs institutions culturelles et partenaires de taille, «L’Afrique en Capitale» est un événement qui a transformé Rabat en un espace où l’art et la culture africains dévoilent leur talent, leur modernité et leur contemporanéité. Toutes les institutions qui ont contribué à sa réalisation se sont totalement impliquées dans sa réussite. Un beau projet qui a pris forme grâce au professionnalisme et au savoir-faire du coordinateur général de l’événement, Brahim El Mazned, directeur fondateur de Visa For Music, directeur artistique du Festival Timitar et secrétaire général de la Fondation Hiba.

«J’espère que la réussite de cet événement apportera  une satisfaction à tous les artistes participants»

Le Matin : Quelles sont la particularité et la portée de cet événement, sachant qu'il est porteur d'une vision d’échange entre les artistes du continent africain ?
Brahim El Mazned : Cet événement arrive à un moment très important sur le plan politique. Il est d’abord réalisé à l’initiative de S.M. le Roi qui a voulu que Rabat célèbre une Afrique debout, une Afrique moderne, une Afrique source de culture contemporaine.
Sa Majesté a été toujours très sensible à la dynamique culturelle africaine. Et cette envie de partager cette dimension avec les Rbatis et les Marocains est quelque chose d’assez particulier. Elle arrive un moment où le Maroc réintègre la maison, comme l’a dit Sa Majesté, de l’Union africaine. Tout ceci fait que c’est un moment très particulier. Ce qui est intéressant dans cette manifestation est qu’elle est à la fois pluridisciplinaire, allant de l’art urbain aux débats d’idées, en passant par la musique, les expositions d’art moderne et d’art contemporain, sans oublier le patrimoine.
Donc, beaucoup d’artistes sont venus ici pour partager leur savoir et leurs connaissances avec leurs collègues d’ici. Au fond, c’est tout un voyage d’une Afrique moderne et très diversifiée.

En tant que coordinateur général de l’événement, parlez-nous un peu des préparatifs en coulisse qui ont précédé ce grand jour ?
Ce qui a facilité notre démarche, c'est le fait d’avoir des interlocuteurs très professionnels qui se sont totalement investis. Dans toutes les réunions, tout le monde a participé avec un esprit positif, des idées concrètes et une démarche bien étudiée. Au final, nos réunions de concertation nous ont permis d’aller vers l’objectif escompté dans un temps record, puisqu’une semaine avant l’exposition, Sa Majesté a pu la visiter, avant la date d’ouverture officielle. C’était un vrai challenge que tous les partenaires ont réussi, sachant que cette exposition attire l’attention de toute l’Afrique, puisque c’est une démarche inédite.

Pensez-vous que la culture sera d’un soutien précieux pour tout ce que le Maroc entreprend en Afrique ?
Tout d’abord, Sa Majesté a parlé de deux sujets ces derniers temps : la valeur du patrimoine dans ses dimensions immatérielle et matérielle. On ne peut pas créer du désir, de la confiance, de la fraternité sans s’appuyer sur la culture. C’est elle qui permet d’avoir de la cohésion entre les communautés. Faire connaître ce que nous partageons par le biais de la culture ne peut être que bénéfique, à la fois pour les Marocains et pour ceux avec qui nous partageons ce beau continent.

Comment avez-vous procédé pour le choix des artistes ?
Nous avons procédé par le biais d’un dialogue fructueux. Chacune des institutions est arrivée avec ses idées et ses propositions. Les concertations se sont déroulées d’une manière très fluide entre tout le monde.

Quelle suite et quel retentissement aura cet événement grandiose ?
J’espère que la réussite de cet événement apportera d’abord une satisfaction à tous les artistes participants. Beaucoup parmi eux vont sûrement revenir et seront sollicités pour d’autres manifestations et dans d'autres villes. Peut-être que nous irons après cet événement vers une recherche plus profonde de nos racines africaines et donnerons plus de place à d’autres expressions.

Qu'est-ce que cela pourra rapporter au Maroc et à ces artistes ?
Le Maroc s’investit dans la culture depuis plusieurs années. On voit bien les grands chantiers lancés à Rabat comme dans d’autres villes. Donc avoir un prolongement dans le continent africain ne pourra être que bénéfique pour le Maroc et le reste du continent. Car nous avons une source inépuisable qui est la culture sur laquelle nous pouvons compter et que nous pourrons exploiter de manière extraordinaire tous ensemble. 

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