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«Une Histoire marocaine» est une œuvre qui plonge le lecteur dans le Maroc profond et l'invite à le découvrir à travers un voyage plein de suspense. Cet opus donne l’impression de traiter principalement les rapports de pouvoir en milieu rural, mais en réalité les sujets que le roman aborde vont au-delà : les écarts sociaux, la parenté difficile, le sentiment de culpabilité, la quête d’une seconde chance, l’intégrisme religieux et ce qu’il comporte comme chaos et violence… L’enquête sur une affaire de meurtre non élucidé permet au narrateur de plonger au cœur des passions humaines.
Au-delà de la société, c’est l’homme en général que ce nouveau roman d’Abdelkhalek Jayed vise. «Une histoire marocaine», tenant à la fois du roman policier et du roman noir, est une enquête dans un village reculé de l’Atlas central sur une affaire de meurtre trop vite enterrée, menée par un journaliste dont la vie jusqu’alors était enfermée dans un cercle stérile, miné par les déceptions et la solitude qu’il réussit à résorber dans l’amour sage et généreux qu’il découvre au cours de ses investigations, mais à la personnalité attachante, entre héros et antihéros. «Une occasion de pénétrer un Maroc éloigné des centres urbains et des prospectus touristiques, portant dans ses flancs le monstre numide qui menace en permanence de prendre forme dans la glaise de l’arbitraire, des vérités exclusives, de l’impunité, de la démesure.
Un roman où l’écriture et ses performances, le goût et la maîtrise des mots importent tout autant que les intrigues superposées selon un savant système d’engendrement mutuel», indique l’éditeur. Abdelkhaleq Jayed est enseignant de Lettres à l’Université Ibn Zohr et écrivain. Il a publié trois romans (Une Trilogie Numide) : «Bu Allun, Le Joueur de tambourin» (éditions Aïni Bennaï, Casablanca, 2007), «Embrasement» (éditions l’Harmattan, 2011) et «Une Histoire marocaine» (Afrique Orient, 2016), ainsi qu’un recueil de poèmes «Musique de pierres» (éditions l’Harmattan, 2012). Il a par ailleurs publié deux ouvrages de critique littéraire : «Écriture de soi et spiritualité» (2013) et «Espace et représentation» (2015).
