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«Une position ferme contre la politique de soutien des groupes terroristes», selon le Prince Héritier du Bahreïn

La décision prise par des pays arabes de rompre leurs relations avec le Qatar est «une position ferme contre la politique de soutien des groupes terroristes», a déclaré, lundi, le Prince Héritier du Royaume de Bahreïn, vice-premier président du Conseil des ministres, le Prince Salman Ben Hamad Al Khalifa.

 «Une position ferme contre la politique de soutien des groupes terroristes», selon le Prince Héritier du Bahreïn
Le Prince Héritier du Royaume de Bahreïn, vice-premier président du Conseil des ministres, le Prince Salman Ben Hamad Al Khalifa.

Cité par l'Agence de Presse bahreïnie (BNA), le Prince Héritier a indiqué que «la décision prise par le Royaume de Bahreïn et les pays frères d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de la République d’Égypte ne vise pas Son altesse l’Emir du Qatar ou son peuple, mais il s’agit d’une position ferme contre la politique de soutien des groupes terroristes qui ont visé le Bahreïn et plusieurs pays frères à travers leurs actes qui n’ont aucun lien avec la religion et l’humanité». Le Prince Salman Ben Hamad Al Khalifa a expliqué que durant de nombreuses années, le Royaume de Bahreïn s’est engagé dans le combat contre cette pensée, tout en collaborant avec des pays frères et amis pour y faire face et la déraciner, ajoutant qu'«en 2017, nous ne pouvons plus rester patients face à toute pratique liée au soutien du terrorisme et sa pensée». Il a également souligné que «l’extrémisme est rejeté et ne peut aucunement avoir place au sein des sociétés civilisées», expliquant que «le monde entier est actuellement unanime sur la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme dans toutes ses formes et ses manifestations».

Et de poursuivre que «les actes odieux commis de nos jours ne peuvent être en aucun cas acceptés», mettant l’accent sur la nécessité de faire face à cette pensée qui n’a engendré que «le mal pour les peuples et les pays». «Cette pensée est destructive et contraire aux principes de modération, de tolérance et de miséricorde qui distinguent notre religion», a-t-il encore ajouté, notant qu’«il n'y a pas de conflit entre la pensée et la religion, mais le combat aujourd’hui est contre cette tentative désespérée de politiser la religion et de l'instrumentaliser pour commettre des crimes et répandre le chaos». «En tant que société bahreïnie, nous sommes appelés à rester attachés à nos valeurs de modération et à notre forte croyance en la pluralité du paysage bahreïni», telle que soulignée par le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa dans sa vision nationale, mettant l’accent sur la nécessité de «préserver notre société contre l'extrémisme et le terrorisme qui frappent plusieurs pays et régions et d’œuvrer ensemble sur la voie du développement et de la construction».

Le Bahreïn avait annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques et la suspension de toutes ses liaisons aériennes et maritimes avec le Qatar, expliquant sa décision par «l’intransigeance de Doha à s’ingérer dans (ses) affaires internes et à ébranler sa sécurité et sa stabilité». Outre le Bahreïn, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et le Yémen ont également annoncé la rupture de leurs
relations diplomatiques avec le Qatar. 

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