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Quand le lieu devient le personnage principal d’une histoire passionnante. C’est bien la particularité du dernier roman de Michel Canesi et Jamil Rahmani, «Villa Taylor». Un lieu chargé d’histoire dans la ville ocre, à découvrir à travers le destin de Diane et des personnages qui y ont vécu et qui racontent le charme et le mystère de cet endroit mythique qui va les guider vers le bonheur. «C’est un roman avec une dimension historique qui prône la tolérance, l’interculturalité et le métissage littéraire que symbolise cette villa.» Diane, jeune «executive woman» au caractère bien trempé, dirige avec succès une banque d'affaires parisienne. Son ascension professionnelle fulgurante est aux antipodes de sa vie personnelle, qui se résume à un mot : désert. Un désert dont l'aridité résulte des zones d'ombre de son enfance. Après le décès de sa grand-mère, Diane hérite de la somptueuse Villa Taylor de Marrakech. Ce lieu a accueilli quelques-unes des plus grandes figures du XXe siècle : Theodore Roosevelt, Charlie Chaplin, Winston Churchill. Ce dernier y a fait plusieurs séjours et y a peint durant la Seconde Guerre mondiale un unique tableau de sa main. Et c’est au milieu de toute cette histoire que Diane devra chercher les clés de son passé. Les derniers habitants de la Villa Taylor : Halima, la gouvernante, Ahmed, le jardinier aveugle, Agathe, l'amie de sa grand-mère… vont l'aider à lever le voile sur ces énigmes.
La vie de Diane va changer, elle est sur la voie de la découverte de l’amour. Celui-ci attend, chargé d'un enivrant parfum de menthe, et va bientôt emporter Diane, enfin prête à vivre.
Michel Canesi et Jamil Rahmani, tous deux médecins, ont choisi d’écrire en duo. «On nous pose toujours la question : comment arrive-t-on à écrire à deux ? C’est vrai que ça reste assez mystérieux, mais en réalité, on discute, on négocie, on enrichit nos idées mutuellement, nous n’avons jamais décidé qu’il y a un de nous qui va écrire tel chapitre et l’autre qui se consacrera à un autre, ça n’arrive jamais», explique M. Canesi. «C’est très important d’avoir une plume et derrière deux imaginaires et plus d’un siècle d’expérience. Cette complicité donne un nouvel auteur, ce n’est ni Canesi ni Rahmani, c’est Canesi-Rahmani», renchérit M. Rahmani. Après leur premier roman «Le Syndrome de Lazare», qui a été adapté au cinéma par André Téchiné sous le titre «les Témoins», les auteurs du roman «Villa Taylor» se disent prêts à retenter l’expérience du cinéma avec cette nouvelle histoire. Une belle manière de rendre hommage à la ville de Marrakech et ses trésors.
