Connexion
L’indice des prix à la consommation a marqué une hausse annuelle de 2,1% en janvier 2017. Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), la ménagère a dû payer ses produits alimentaires 2,8% plus cher qu'en janvier 2016. Les produits non alimentaires se sont également renchéris, mais dans une moindre mesure (1,6%). Les variations de prix enregistrées pour les produits non alimentaires vont d’une baisse de 0,2% pour la «communication» à une hausse de 3,6% pour le «transport».
Pour ce premier mois de l'année, Casablanca et Meknès auront été les villes les plus chères du pays. Selon le HCP, leur indice des prix à la consommation s'est établi à 120,2 points contre 117,7 pour la moyenne nationale. Pourtant, ce n'est pas dans ces villes que les prix ont le plus flambé en variation annuelle : 1,3% pour la capitale ismaélienne et 1,9% pour la métropole économique, la moyenne nationale étant donc de 2,1%. En fait, les prix se sont particulièrement emballés à Settat (3,2%). Mais aussi à Marrakech (2,8%), Béni-Mellal (2,7%) ou encore Tétouan (2,6%).
Comparé à son niveau de décembre 2016, l'IPC a augmenté de 0,2% sous l'effet d'une hausse de 0,4% de l'indice des produits non alimentaires. Ici, l'inflation a concerné principalement les prix des carburants avec 4,6% et de l’électricité avec 2,7%, détaille le Haut Commissariat au Plan.
Pour les produits alimentaires, ce dernier fait état d'une stagnation.
Enfin, les services d'Ahmed Lahlimi soulignent que l’indicateur d’inflation sous-jacente (excluant les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics) se serait stabilisé janvier par rapport à décembre 2016. Cependant, il aurait affiché une augmentation de 1,2% comparé au même mois de l'année précédente.
