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2016, le creux de la vague pour l’économie nationale

La situation difficile qu’a connue l’économie nationale au cours l’année dernière se précise davantage. Les résultats préliminaires de l’évolution de l’économie du pays en 2016 que vient de publier le ministère de l’Économie et des finances font, en fait, état d’une croissance du PIB d’à peine 1,6%. Une estimation, d’ailleurs, plus optimiste que celle des autres institutions.

2016, le creux de la vague  pour l’économie nationale

L’année dernière était bel et bien le creux de la vague pour l’économie nationale. En attendant la confirmation de la reprise du tant attendu retour à la croissance économique prévu cette année, l’on continue, en effet, à découvrir l’ampleur de la torpeur qu’a connue l’économie nationale en 2016. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Économie et des Finances confirment ce qui peut être considéré comme un passage à vide pour l’économie nationale au cours de l’année, même s’ils évoquent un ralentissement moins prononcé.

Ils font, en fait, état d’une croissance du PIB d’à peine 1,6% en 2016, en mettant en l’accent sur l’aspect positif de cette évolution. «En dépit d’un environnement international globalement peu porteur et d’une sécheresse sans précédent au niveau interne, l’économie marocaine a confirmé sa résilience et a continué à s’inscrire dans une trajectoire d’amélioration de ses fondamentaux», a indiqué la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) qui vient de rendre publics les résultats préliminaires de l’évolution de l’économie nationale au cours de l’année 2016. Ainsi, argumente-t-elle, et «malgré un faible niveau de croissance qui ne devrait pas dépasser les 1,6% en 2016 sous l’effet de la réalisation d’une faible récolte céréalière, les activités non agricoles sont restées bien orientées grâce à une forte reprise de l’investissement et du crédit ainsi qu’à la poursuite de la bonne performance des exportations des Métiers mondiaux du Maroc (MMM)». De même, ajoute-t-elle, la dynamique de l’investissement s’est reflétée à travers la sensible accélération des importations de biens d’équipement qui a engendré une relative hausse du déficit de la balance des paiements, et ce, en dépit de la poursuite du dynamisme des exportations des MMM. La DTFE souligne, par ailleurs, que le déficit budgétaire a maintenu sa trajectoire d’amélioration malgré le ralentissement de la croissance économique, le coût de certaines mesures fiscales et la non-réalisation de la totalité des dons des pays du Golfe prévus, induisant ainsi une stabilisation du rythme de progression de la dette.

Par ce chiffre sur le rythme de progression de l’économie nationale, le ministère de l’Économie et des Finances se montre ainsi plus optimiste que les autres institutions, notamment le Haut Commissariat au Plan (HCP) et Bank Al-Maghrib (BAM) qui tablaient sur une croissance du PIB de l’ordre de 1,1% en 2016, après un taux de 4,5% en 2015. Le HCP attribue cette révision à la baisse par un ralentissement prévu des activités non agricoles qui se seraient contentées de 2,2% en 2016 et un repli de 9,8% de la valeur ajoutée du secteur primaire, alors que BAM évoque une contraction de 10,1% de la valeur ajoutée agricole et une progression de 2,5% du PIB non agricole. 

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