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Abdelâdim Lhafi dévoile les clés de réussite de la COP 22

L’Université privée de Marrakech a organisé une conférence sur le thème «Bilan de la COP 22 : perspectives et programme des réalisations de la présidence marocaine». Animée par le commissaire de la COP 22, Abdelâdim Lhafi, cette conférence s’insère dans la démarche environnementale de l’Université enclenchée il y a déjà une douzaine d’années.

Abdelâdim Lhafi dévoile les clés de réussite de la COP 22
Le commissaire de la COP 22, Abdelâdim Lhafi, à l'Université privée de Marrakech.

La vingt-deuxième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, tenue du 7 au 18 novembre dernier à Marrakech, avait la particularité de consacrer la dimension africaine et a été à l’unanimité une grande réussite sur tous les plans, a souligné le commissaire de la COP 22, Abdelâdim Lhafi. Outre qu’elle a permis à la cité ocre d’accueillir quelque 80.000 participants, dont 50.000 issus de la société civile, soit 44% de plus qu’à Paris un an auparavant, la COP 22 a également eu un vif succès de par les segments traités et les conférences et activités programmées, a-t-il ajouté. À ce titre, il a fait observer que quelque 750 «side events» ont été organisés sous le sceau de l’originalité avec des thématiques aussi diverses que variées portant sur l’eau, la dégradation des sols, les forêts et les océans.

Après avoir signalé que le fait marquant de cet événement a été l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat, M. Lhafi a indiqué que le financement est la clé de tout projet pour réussir la transition de modèle de développement que les États veulent mettre en place depuis l’entrée en vigueur dudit accord. À l’approche de la COP 23, qui sera organisée, pour des raisons de logistique, par les îles Fidji en Allemagne, il est question de remettre une version complétée de la feuille de route élaborée à Marrakech avec notamment des financements publics et privés, mais aussi issus de la philanthropie et du mécénat pour enrichir la composition des fonds mobilisés et réaliser au mieux les projets prévus dans la feuille de route, a-t-il fait remarquer. «Aujourd’hui, l’ensemble des projets vise à contenir la hausse moyenne de la température du globe nettement en dessous de 2 °C».

Le conférencier a souligné combien le continent africain subit les conséquences des gaz à effet de serre. Ces conséquences et la prise de conscience qui en a résulté ont aujourd’hui amené à des initiatives importantes au niveau continental, a-t-il dit. Il s’agit, entre autres, de l’initiative «triple A» (Adaptation de l’Agriculture Africaine) lancée par le Maroc et visant à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture aux changements climatiques, de l’initiative «triple S» (Soutenabilité, Stabilité et Sécurité) portée conjointement par le Maroc et le Sénégal et traitant de la dégradation des sols qui impacte de manière désastreuse la sécurité alimentaire, et de la Muraille verte destinée à limiter la progression du désert, a relevé M. Lhafi. 

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