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African Lion 2017 : Séminaire de haut niveau sur la stabilité et la sécurité dans le Sahel et l'Afrique du Nord

African Lion 2017 : Séminaire de haut niveau sur la stabilité et la sécurité dans le Sahel et l'Afrique du Nord

En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef suprême et Chef d'État-major général des Forces armées royales, le Séminaire de haut niveau, organisé conjointement par les Forces armées royales (FAR) et les forces armées participant à l'exercice «African Lion 2017», s'est tenu mardi dernier au niveau de l’État-major Zone Sud à Agadir. Ledit Séminaire a réuni plusieurs responsables civils et militaires appartenant aux pays participant à la 14e édition de l'exercice «African Lion 2017», en l'occurrence les États-Unis d'Amérique, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Tunisie, le Sénégal et le Mali, dans le but d'analyser, de discuter et d'échanger les expériences, indique un communiqué de l'État-major général des FAR.

Les thématiques développées au cours de ce Séminaire visent à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel et de l'Afrique du Nord, relève le communiqué, précisant que ces thématiques ont porté sur les considérations militaires de la sécurité des frontières terrestres, aériennes et maritimes, les stratégies régionales de lutte contre les menaces transnationales et les mouvements extrémistes ainsi que la cyberdéfense.

La mutualisation des efforts régionaux est indispensable pour faire face à une menace terroriste transfrontalière en constante mutation, ont souligné les intervenants. Eu égard au caractère à la fois intra-étatique et transnational des menaces ainsi que des contingences géographiques et communautaires, la gouvernance sécuritaire de chaque État doit se concevoir dans un cadre multilatéral, ont expliqué les participants à ce Séminaire de haut niveau, faisant savoir que le développement des réseaux et la circulation des flux, des personnes, des marchandises, des capitaux et des informations relativisent la notion de frontières et multiplient les interdépendances.

«L'ennemi se joue des frontières», a affirmé, en ce sens, le colonel Stéphane Lamour de Caslou des Éléments français au Sénégal (EFS), indiquant que les groupes armés dans la région du Sahel et du Sahara franchissent la frontière pour frapper avant de se replier, profitant du principe d'intangibilité des frontières. «Les frontières sont des lieux où le rapport des forces est défavorable aux États», a-t-il constaté, appelant, à cet effet, à davantage de «souplesse» de la part des États en instaurant, par exemple, la possibilité d'une «concession ponctuelle de la souveraineté» afin de pouvoir poursuivre les éléments armés après une attaque, comme cela se fait en mer grâce au droit de «hot pursuit».De son côté, le colonel Salaheddine Rezouni des FAR a souligné que l'action militaire ne peut seule contenir les problèmes transfrontaliers, plaidant pour une action compréhensive et globale qui interpelle tous les intervenants civils et militaires. À cet égard, le militaire a mis en avant l'approche globale adoptée par le Maroc en matière de sécurité, notant que depuis 2010, la coopération entre les différents services de sûreté du Royaume a permis la saisie, notamment, de 714 véhicules, 891 zodiacs, 195.948 cigarettes et 1.771,2 kg de cocaïne.

Dans cette même veine, le chercheur Rachid El Houdaïgui a expliqué, lors de son intervention, que des facteurs historiques et géographiques appellent à une synergie entre le Maghreb et le Sahel. «Des passerelles fonctionnelles et humaines pourraient être établies entre la stratégie religieuse marocaine et les actions internationales de lutte contre le radicalisme», a-t-il dit, faisant remarquer que le Maroc se distingue par un «soft power» islamique autour de trois axes, à savoir l'institutionnalisation des réseaux des oulémas, la formation des imams et la construction de mosquées. Ce séminaire a réuni plusieurs responsables civils et militaires appartenant aux pays participant à la 14e édition de l'exercice «African Lion 2017», en l'occurrence les États-Unis d'Amérique, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Tunisie, le Sénégal et le Mali, dans le but d'analyser, de discuter et d'échanger les expériences. Les thématiques développées au cours de ce Séminaire visent à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel et de l'Afrique du Nord. Elles ont porté sur les considérations militaires de la sécurité des frontières terrestres, aériennes et maritimes, les stratégies régionales de lutte contre les menaces transnationales et les mouvements extrémistes ainsi que la cyberdéfense. 

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