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Agathe Iracema livre un concert époustouflant

Native de Paris où elle a grandi, la Franco-Brésilienne Agathe a la musique et le chant dans le sang. Très jeune, elle adhère au milieu et impressionne par sa voix et son feeling. Quand elle s’est produite mercredi dernier au Festival Mawazine, elle a envoûté l’assistance et l’a entraînée dans son univers musical éclectique.

Agathe Iracema livre un concert époustouflant
En compagnie de ses musiciens (piano, basse, batterie et percussions), Agathe, avec sa voix suave, a pu conquérir le public depuis les premiers instants du concert. Ph. Kartouch

Sur des mélodies et des rythmes frénétiques, les thématiques des chansons se sont succédé, tournant toutes autour de la vie, avec des histoires d’amour qui ont pris le relais, entre autres, «Le premier pas», «Bisou» et «Happy Feeling», et ont ravi le public. «Mes sujets ? Tout ce qui a rapport avec la vie. Cela dépend des humeurs et des moments. Donc, je peux évoquer dans mes chansons l’indignation, la colère, la frustration, le plaisir, un peu de tout. Je n’ai pas de thème de prédilection. Mais ce qui ressort souvent, c’est surtout l’amour», souligne Agathe.

La chanteuse a fait ses premiers dans la musique très jeune, puisqu’elle a baigné dans un environnement artistique, son père étant un bassiste et son oncle un grand poète. «La musique pour moi est un héritage familial et culturel, car le fait d’avoir eu accès à la musique dès le bas âge, cela m’a permis de commencer à me nourrir d’une matière musicale très jeune. C’est un petit avantage. Mais c’est plus une affaire de vie et d’amour. Elle fait partie de moi et je crois qu’elle fait partie de chacun de nous. C’est le meilleur moyen de rassembler les gens. C’est pour cela que je suis autant dévouée à ce que je fais. J’y crois vraiment. Mais sans parler de moi, je trouve que c’est un des meilleurs moyens de communier, que ce soit à travers des musiques religieuses ou de culte ou encore populaires tout simplement. Puis il y a des musiques artistiques avec des démarches complexes qui sont des témoignages de vie, de culture, d’époque et j’aime bien faire partie de cette mouvance et y appartenir. J’estime que j’ai beaucoup de chance. Mon bagage personnel me sert beaucoup par rapport à cette démarche», précise-t-elle. C’est tout un répertoire riche qui englobe, également, la musique pour laquelle elle porte un amour particulier.

«Le jazz est aussi une musique que j’aime beaucoup. C’est une musique profonde qui parle à l’âme. Il faut avoir une petite culture pour la comprendre, la lire avec le cœur et les oreilles». Cette originaire d’Ilha Grande au Brésil, amoureuse du jazz et de la musique brésilienne, est située, par les critiques, quelque part entre Billie Holiday, pour l’intériorité de son chant, et Tania Maria, pour son énergie joyeuse et son sens du rythme.
En compagnie de ses musiciens (piano, basse, batterie et percussions), Agathe, avec sa voix suave, a pu conquérir le public depuis les premiers instants du concert. Car, sur scène, au-delà de l’enchantement de ses qualités vocales et le timbre de sa voix, Agathe Iracema impressionne par sa présence rayonnante. Son répertoire voyage des précurseurs de la bossa-nova aux rythmes contemporains, à travers les compositions de son père qui ont bercé son enfance, constituant une merveilleuse odyssée au cœur de ses racines brésiliennes.

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