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Al Akhawayn Short Film Festival rend hommage à Mohammed Abderrahman Tazi

Cette année, le festival s’ouvre à tous les étudiants marocains qui présenteront leurs courts métrages dans les catégories fiction, documentaire, publicité et clip musical.

Al Akhawayn Short Film Festival rend hommage à Mohammed Abderrahman Tazi

L’Université Al Akhawayn et la ville d’Ifrane organisent, du 18 au 21 avril 2017, Al Akhawayn Short Film Festival (ASFF). Cet événement, qui en est à sa troisième édition, se tiendra autour du thème «Across Boundaries». Le festival rendra hommage à Mohammed Abderrahman Tazi. Ce sera l’occasion de rappeler le parcours de ce grand réalisateur, producteur, scénariste et directeur de la photographie. Depuis qu’il a obtenu son diplôme de l'Institut des hautes études cinématographiques à Paris en 1963, Mohammed Abderrahman Tazi a exercé son métier avec passion et professionnalisme. Il a commencé comme reporter-cameraman pour le Centre cinématographique marocain (C.C.M.) jusqu’en 1968. Il a ensuite occupé le poste de directeur des actualités marocaines et responsable administratif et technique au sein du même centre jusqu’en 1980.

En 1970, il coproduit le long métrage «Wechma», réalisé par Hamid Bennani, dont il est également le directeur de la photographie. Il crée ensuite la société de production «Arts et techniques audiovisuels» et commence à réaliser des films pour le secteur public et le secteur privé. Mohammed Abderrahman Tazi tourne en 1981 son premier long métrage de fiction, «Le grand voyage», puis «Badis», «À la recherche du mari de ma femme», «Lalla Hobby», «Les voisines d'Abou Moussa», «Les Tourments de Houssein», «Houssein et Safia», «La 2e Division Blind», «AL Bayra», «La Promotion (Attarkiya)». De 2001 à 2003, il occupe le poste de directeur de production au sein de la chaîne de télévision marocaine 2M. Il a également présidé le Groupement des auteurs, réalisateurs et producteurs marocains, et la Chambre marocaine des techniciens et collaborateurs à la création.

Le festival rendra aussi hommage à la réalisatrice Raja Saddiki. Elle est fascinée par le réel, d’où son intérêt pour le film documentaire. Cette jeune casablancaise a passé une maîtrise de communication et publicité avant d’étudier l’audiovisuel. Elle a travaillé d’abord sur des captations de musique, des clips et des reportages télévisés avant de se faire la main sur le documentaire «475 : trêve de silence» de Hind Bensari en tant que chef opératrice, directrice artistique et monteuse. Elle a aussi travaillé sur des émissions de télévision. En 2015, elle réalise son premier long métrage documentaire «Aji-Bi, les femmes de l'horloge».

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