La première moitié de la Botola a été dominée par le Racing de Casablanca, l'Union de Sidi Kacem et l'AS Salé qui se sont relayés, au fil des journées, au poste de leader avant que les hommes de Abdelhak Mendoça ne s'octroient le titre de champion d'automne, distançant de très peu ses concurrents. Entretemps, le Moghreb de Fès, qui avait entamé la phase aller de manière catastrophique, est revenu en force. Pour sa part, l'Union de Sidi Kacem, dont la défense est la meilleure de la Botola avec uniquement 10 buts encaissés, est collée aux basques du leader. Six victoires, six nuls et trois défaites constituent le bilan des hommes de Hassan Regragui qui campent en deuxième position avec un capital de 24 points. Montée en D2 cette saison, l’USK a l’intention d’enchainer les ascensions pour retrouver l’élite du football national.
Une course équilibrée sauf pour les trois équipes du bas du tableau
Habituée à prendre l’ascenseur entre les deux étages de la Botola, l’AS Salé est toujours à l’affût, mais reste champion de l’inconstance. Malgré une bonne attaque (19 buts), la défense est indigne d’un prétendant à la montée (17 buts encaissés) et les résultats s’estampent au fur et à mesure que la compétition avance. Le Wydad de Fès, l'Union de Témara et le Rachad Bernoussi constituent le trio du bas du classement. Ces trois formations sont donc beaucoup plus préoccupées par le maintien que par autre chose. Surtout le Rachad Bernoussi, lanterne rouge et qui n'a pas encore signé le moindre succès en 15 rencontres. Les Casablancais peuvent toujours se cacher derrière l’excuse du terrain, dont ils ont été privés depuis le début de cette saison.