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Colloque sur «Les femmes des deux rives de la Méditerranée face à l'extrémisme»

«Les femmes des deux rives de la Méditerranée face à l'extrémisme» est le thème d'un colloque, organisé mercredi dernier à Paris, à l'initiative de l'Association des femmes arabes de la presse et de la communication (Afacom) et de l'Isesco.

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Les participantes à cette rencontre, initiée avec le soutien notamment de l'Union pour la Méditerranée, la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris, ont mis en exergue l'évolution des droits de la femme au Maroc, sous le règne de S.M. le Roi
Mohammed VI. À cet égard, la présidente de l'Afacom, Zeina el Tibi, a rendu un hommage appuyé à l'action du Souverain en faveur de la promotion des conditions de la femme et de la préservation des valeurs de tolérance et d'un islam du juste-milieu. Elle a en outre salué la réussite du modèle marocain en matière de lutte contre les facteurs d'extrémisme et de radicalisation.

Pour sa part, la présidente de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication au Sénat français, Catherine Morin-Desailly, a souligné que depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres, les droits de la femme n'ont cessé d'évoluer au Maroc, se félicitant des actions du Souverain visant à consacrer davantage ces droits. Elle a en outre mis en avant la participation de la femme marocaine à la vie politique, se félicitant de l'accès de nombreuses femmes à des postes de responsabilité dans le Royaume.

De son côté, Hayat Buffarachen, vice-présidente de la Chambre des représentants, a insisté sur l'importance de l'action des femmes dans la vie publique, soulignant que cette participation à la vie publique a permis à la femme d'acquérir les connaissances, la compréhension du tissu social et une certaine confiance en soi, ce qui lui permet de jouer un rôle actif dans la vie sociale et communautaire.

Dans une allocution lue en son nom, la députée marocaine a rappelé les différentes réformes engagées au Maroc, notamment celle du champ religieux, évoquant le programme de formation et d'encadrement des imams et morchidates. Parallèlement aux affaires religieuses, l'État s'est tourné vers les programmes d'éducation, en favorisant la création d'associations de jeunesse et de femmes, de maisons de jeunes, de clubs d'enfants, de centres de formation professionnelle dédiés aux jeunes filles et de foyers féminins, a-t-elle dit, notant que quelle que soit leur position, les femmes peuvent jouer un rôle actif dans la transformation des conflits et faire face à l'extrémisme violent.

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