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Comment cela fonctionnerait ?

Votée à l’unanimité, mardi, au siège de la FIFA à Zurich, la décision de faire basculer la Coupe du monde à 48 participants à partir de 2026 continue de susciter de nombreuses réactions sur la planète football. Entre pro et anti, les avis divergent. Retour sur les détails d’un accord historique qui pourrait rapporter des millions de dollars à la FIFA et faire basculer la donne dans le monde du football au profit des pays du tiers monde.

Comment cela fonctionnerait ?
Trophée de la Coupe du monde.

D’après le document interne de la FIFA, la durée de la compétition ne devrait pas être modifiée même si le nombre de matchs passe de 65 à 80. Néanmoins, la FIFA n’a pas détaillé comment seront répartis ces matchs supplémentaires. Ce qui est sûr, c’est que les 48 équipes seront réparties en seize groupes de trois. Les deux premières de chaque groupe seront qualifiées pour les seizièmes de finale. La première phase de compétition sera programmée sur une période de douze jours à raison de quatre matchs par jour. Autre modalité introduite, l’annulation des matchs nuls. Chaque match devra connaître un vainqueur au pire des cas des tirs au but à l’issue du temps réglementaire.

L’autre mesure envisagée, les éliminations seront directes dès les 16es de finale. Les quatre équipes demi-finalistes disputeront un total de sept matchs (dont la finale ou le match pour la 3e place qui seraient maintenu) pouvait-on lire dans le document. Quant au nombre de stades nécessaires pour la compétition, ils passent de 10 actuellement à 12 afin d’accueillir les 80 matchs programmés. Gianni Infantino est d’ailleurs revenu sur cet élargissement des infrastructures en encourageant l’organisation du mondial par deux pays.

L’Afrique et l’Asie, grands bénéficiaires de l’accord

Les grands bénéficiaires de cet accord restent sans nul doute l’Afrique et l’Asie. Le continent africain devrait effet voir son quota de places doubler, passant de cinq représentants, en 2018 et en 2022, à 9 ou 10 par la suite. L’Asie passe de 5 places actuellement à 8. L’Amérique du Sud élargit son quota de 5 à 7 places, L’Amérique centrale et celle du Nord passent de 4 à 6, l’Océanie passe d’une place à 2. Quant aux équipes européennes, elles devraient bénéficier de trois tickets de plus et passeront de 13 à 16 places. De cette manière, les sélections du Vieux Continent pourraient être réparties lors de la première phase à raison d'une équipe par poule.

Un accord qui est loin de faire l’unanimité, surtout auprès des clubs du Vieux Continent

Les premières réactions négatives à l’accord des 48 n'ont pas tardé à se manifester. Le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, a indiqué mardi étudier la possibilité de «déposer un recours» contre la décision de la FIFA d'élargir le Mondial à 48 équipes à compter de l'édition 2026. Tebas a estimé que les décisions de la FIFA «affectent la politique et l'économie des grandes ligues européennes et ne peuvent donc pas être prises sans consensus». Le responsable espagnol a affirmé que «nous allons voir si nous déposerons un recours auprès du commissaire européen à la concurrence, ou bien également auprès d'institutions de contrôle des règles de la concurrence en Suisse». Et d'ajouter que «l'opinion des ligues devrait être entendue, car 75% des joueurs des Mondiaux évoluent dans les championnats européens». 

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