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Des conflits de générations aux dénouements surprenants

Parmi les quinze productions en lice pour la 18e édition du Festival national du film à Tanger figure le long métrage «La Nuit ardente» de Hamid Bennani. Un film où le réalisateur a mis en images des souvenirs de sa tendre jeunesse où les conflits de générations ont parfois donné lieu à des drames familiaux.

Des conflits de générations  aux dénouements surprenants

C’est l'histoire de la famille de Driss, conservateur intraitable qui, par ses comportements intransigeants, a laissé se dresser un mur de froideur et d’incompréhension entre lui et ses enfants. Chose qui a donné lieu à une rébellion contre le père, chacun des enfants se laissant emporter sur la voie qui lui paraissait le seul chemin permettant d'échapper à la prison où il vivait dans ce grand riad de la bourgeoisie traditionnelle. Plusieurs faits et événements s'ensuivent, effaçant la quiétude d’une famille traditionnelle sans problèmes apparents et conduisant les deux sœurs et leur frère à sombrer dans des relations plus ou moins louches qui finissent par changer complètement le cours de leur vie.

Le casting, bien mené par le réalisateur Bennani, a permis d'accorder plus de crédibilité au scénario et le ton de la cadence du film, en touchant le spectateur par l’expression convaincante de chacun des acteurs, notamment l’héroïne du film, Sanaa Mouziane, dont le rôle est celui d’une institutrice qui se perd par moments dans la débâcle d’une vie pas très honorable. Satisfaite du personnage qu’elle a campé, Sanaa Mouziane souligne que le travail avec Bennani fut agréable. «Il nous donne une marge de liberté. On a travaillé dans une ambiance d’entente et de dialogue. Même pour les séquences qui devraient être un peu osées, on a pris du temps pour les filmer et les réussir, pour rester dans le cadre du scénario, mais sans verser dans la provocation».
À ce propos, le critique de cinéma Mohamed Laâroussi a déclaré que le film était très audacieux et méritait une bonne campagne promotionnelle. Toutefois, on ne peut parler des personnages du film sans évoquer le jeu de la jeune Sandya Tajdin qui a également été convaincante dans son rôle, ainsi que le talentueux Abdenbi El Beniwi. Celui-ci a fait montre du savoir-faire d'un homme de théâtre bien rodé qui maitrise les principaux éléments de l’interprétation. «Dans toutes mes expériences, j’ai appris à donner une âme au personnage, et ce bien sûr sous la direction du réalisateur ou du metteur en scène. Pour réussir ses rôles, le comédien doit travailler avec toute l’équipe», explique-t-il. 

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