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Environnement : l’ONEE se veut rassurant

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a organisé, récemment, une journée de communication au sein de son site de production à Kénitra abritant la centrale thermique de 300 mégawatts et la centrale turbine à gaz de 315 MW.

Environnement : l’ONEE se veut rassurant
Les intervenants se sont enquis du degré de responsabilité de l’ONEE dans l’affaire connue à Kénitra sous le nom de «poussière noire».

Une rencontre organisée par l’ONEE a été l’occasion de présenter les activités et les performances du site de Kénitra de production de l’énergie électrique, ainsi que les diverses actions menées par l’ONEE dans le domaine de la préservation de l’environnement, aussi bien au niveau national que sur le plan régional. Abdellatif Bardach, directeur central de production, a indiqué que, dans le cadre de l’exercice de ses missions de service public, l’ONEE a adopté une politique visant l’amélioration continue des performances environnementales, en adéquation avec sa stratégie énergétique et les principes de responsabilité citoyenne et sociétale.

Les premiers axes de cette stratégie concernent les énergies renouvelables. L’Office précise qu’il est partie prenante dans un vaste programme d’équipement élaboré sur la base d’une vision globale et intégrée, dans laquelle les énergies renouvelables occupent une place centrale pour assurer un développement durable du secteur. Un programme qualifié d’innovant et de structurant qui permettra de porter la contribution des énergies renouvelables (éolien, solaire et hydraulique) dans le bouquet électrique à 52% à l’horizon 2030. Ainsi, il sera procédé à la réduction de 32% des émissions de gaz à effet de serre. Le deuxième axe est relatif à la réduction progressive de la contribution dans le mix énergétique des ouvrages électriques basés sur le fuel-oil, dont la production a baissé de 50% entre 2012 et 2016. La mise à niveau environnementale dans les sites de production a été citée comme troisième axe de cette politique. Les intervenants n’ont pas manqué de rappeler que la qualité environnementale de la capitale du Gharb s’est nettement dégradée et se sont enquis du degré de responsabilité de l’ONEE dans cette «affaire» connue à Kénitra sous le nom de «poussière noire». Les différents responsables de l’office ont indiqué que toutes les mesures de protection de l’environnement ont été prises au niveau des deux sites de Kénitra. La centrale thermique, créée en 1978, a obtenu en 2013 la certification ISO 9001 V 2008 de son laboratoire d’analyses chimiques, dont les analyses effectuées sont destinées à contrôler, entre autres, la qualité du combustible, contribuant ainsi à la réduction des rejets après combustion. Quant à la centrale turbines à gaz entrée en service en 2012, elle appartient à cette nouvelle génération d’unités de production non polluantes. Elle a reçu deux prix de reconnaissance de la sécurité au travail (éditions 2014 et 2015), ainsi qu’un trophée de la prévention édition 2015. Il est à signaler qu’une visite aux deux sites de production a été organisée afin de permettre aux participants de suivre le processus de production de l’énergie électrique dans toutes ses étapes et de prendre connaissance des conditions de travail des cadres et employés qui œuvrent à la satisfaction des besoins d’alimentation du pays en énergie électrique. 

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