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La réaction du ministre malien des Sports, Housseini Amion Guindo, suite aux menaces de la FIFA, atteste que le gouvernement malien ne compte pas céder aux pressions de la Fédération internationale : «(…) Ce qu’il faut savoir, c'est que nous avons pris un avocat à Lausanne et toutes les correspondances avec la FIFA sont des preuves de la bonne foi de l’État malien. La FIFA n’est pas au-dessus de notre État et ne le sera jamais. Si elle s’avise de suspendre le Mali, nous attaquerons sa décision. Nous avons plusieurs voies de recours…», a-t-il indiqué. Du côté de la FIFA, le message est clair : «Au cas où la décision ne serait pas annulée à la date de vendredi 10 mars, le cas serait automatiquement soumis au bureau du Conseil de la FIFA pour considération», a mis en garde l’instance de football international. La date de vendredi 10 mars a été dépassée, mais le gouvernement malien campe sur sa position. Autrement dit, l’affaire sera soumise au bureau du Conseil de la FIFA qui devrait logiquement suspendre le Mali, comme il l’avait déjà fait avec plusieurs autres fédérations pour ingérence gouvernementale.
Les résultats de l’équipe du Mali annulés ?
Si le bras de fer entre le Mali et la FIFA devait se prolonger, cela reviendrait à dire que les résultats de l’équipe nationale du Mali dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 seraient annulés. En clair, la victoire de la Côte d’Ivoire sur le Mali serait annulée, ainsi que le match nul Mali-Gabon. Le classement serait comme suit : le Maroc premier avec deux points en deux matchs disputés et la Côte d’Ivoire et le Gabon sont ex aequo avec 1 point, mais avec un seul match disputé. Ce scénario est à prendre au sérieux, dans la mesure où la FIFA et le Mali n’ont pas montré le moindre signe d’infléchissement.
