«On continue notre lobbying. On va à la rencontre de l’ensemble des responsables du football africain. Tout le monde est ravi de la démarche du Maroc qui n'est pas dans la logique de gagner un poste au sein du comité exécutif de la CAF, mais d'un espace institutionnel pour faire évoluer le football africain», nous a indiqué un membre de l’équipe qui accompagne Lekjaa à Addis-Abeba. La même source ajoute que Le Maroc ne va rien lâcher et va continuer son lobbying jusqu’au vote. À la question de savoir comment les choses se présentent à quelques heures de ce scrutin, notre interlocuteur a assuré que tout allait bien et que l’ambassadeur du Maroc à Addis-Abeba assure une bonne logistique pour Lekjaa et son équipe. La délégation marocaine est composée de Saïd Naciri, président de la Ligue professionnelle, Tarek Nejem, secrétaire général de la FRMF, Khalil Rouissi, représentant des arbitres à la FRMF, Mouad Hajji, Mohamed Makhrouf, chargé de la communication, et Saïd Belkhayat.
En cas de victoire, le Maroc récupèrera une place au sein du comité exécutif de la CAF qu’il avait perdu depuis 2004. Une éternité. D’ailleurs, le patron du football marocain a regretté dans un entretien accordé au magazine «Jeune Afrique» cette longue absence du Maroc des instances du football africain. Une situation, dit-il, qu’il ne peut plus durer. «Le Maroc est totalement absent depuis quinze ans de toutes les instances de la FIFA. Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de rester à l’écart et de laisser les autres nous représenter éternellement. D'autant plus que le dynamisme marocain en Afrique, sous la vision de S.M. le Roi Mohammed VI, touche désormais tous les domaines : économique, politique, sécuritaire, religieux… Pourquoi pas le sport aussi ?», a-t-il indiqué.