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Fouzi Lekjaa, le grand absent de cette messe

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, sera le grand absent de la rencontre prévue les 22 et 23 février à Johannesburg, en Afrique du Sud, entre les présidents de la FIFA, Gianni Infantino, et les présidents des Fédérations africaines de football.

Fouzi Lekjaa, le grand absent de cette messe
Fouzi Lekjaa en compagnie de Gianni Infantino.

Difficile de savoir pourquoi le patron du football marocain n’a pas fait le déplacement à Johannesburg pour assister à la rencontre Gianni Infantino-Fédérations africaines de football, puisqu’il ne répond jamais à nos appels. Selon nos informations, Lekjaa ne sera représenté par aucun membre de son comité directeur. Autrement dit, la FRMF sera absente de cette réunion d’une extrême importance qui réunira les 54 présidents des fédérations africaines de football.

Candidat pour le poste de comité exécutif de la CAF, Lekjaa aurait pu rallier d’autres voix à sa candidature, s’il avait fait le déplacement à Johannesburg. Mais apparemment, il a ses propres raisons. Le premier responsable du football marocain aura deux rivaux : Anwar El Tashani (Libye) et Mohamed Raouraoua (Algérie). Le scrutin aura lieu le 16 mars à Addis-Abeba en Éthiopie lors de l’assemblée générale élective de la CAF. Gianni Infantino devra profiter de son séjour sud-africain pour annoncer que le continent africain obtiendrait neuf places dans le nouveau format de la Coupe du monde à 48, contre cinq actuellement.

Il devrait probablement revenir sur sa proposition d’une co-organisation du Mondial 2026 qu’il avait annoncée il y a cinq jours à Doha au Qatar. «Nous allons encourager la co-organisation pour la Coupe du monde 2026. Nous devons montrer que nous sommes raisonnables et nous devons penser à la viabilité à long terme», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «On pourrait peut-être réunir deux, trois ou quatre pays qui peuvent conjointement présenter un projet avec trois, quatre ou cinq stades chacun. Nous allons certainement encourager cela. Idéalement, les pays seront à proximité les uns des autres».

Cette idée d’une co-organisation, défendue par le patron du football mondial, serait défavorable pour le Maroc, qui pense sérieusement à déposer sa candidature pour le Mondial 2026, à moins d’une candidature conjointe avec l’Espagne, qui se trouve à un vol d’oiseau du Maroc. Mis à part ce cas de figure qui parait inenvisageable, il sera difficile pour le Royaume de trouver un pays disposant des infrastructures nécessaires pour organiser un tel événement. La solution serait d’aller seule et de tenter sa chance.

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