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Ghistelinck et Lieven passent le test de l'Anti-Atlas avec succès

Le troisième acte du Rallye Maroc Classic 2017, une boucle de 390 km dans l'Anti-Atlas, a fortement sollicité les compétences de pilotage des participants qui ont dû négocier une succession de virages tortueux dans un cadre dominé par des reliefs atypiques et des rochers volcaniques. L'équipage belge Carlos Ghistelinck et David Lieven tient toujours les rênes du classement.

Ghistelinck et Lieven passent le test de l'Anti-Atlas avec succès

Suivant la cadence élevée de la deuxième journée, la troisième étape du Rallye Maroc Classic n'a pas laissé de répit aux concurrents. Les bijoux rustiques de la 24e édition de la Route du Cœur ont encore une fois emprunté des routes vertigineuses avec d'innombrables épingles, cette fois-ci au cœur de l'Anti-Atlas et ses fameux rochers volcaniques, notamment le granite rose, omniprésent dans la région de Tafraout. La journée de mardi a démarré avec deux épreuves de régularité routière à Laâdlane (10,68 km) et Amzkhsane (9,31 km), deux spéciales qui ont plongé la caravane du Rallye dans l'intimité des villages berbères de la région, notamment le patelin spectaculaire de Tizargane Idagnidif, véritable forteresse perchée au sommet d'une colline verte sur un plateau de 1.600 m d'altitude. Après la pause déjeuner dans un bivouac érigé devant les «Rochers Paints» de Tafraout, les bolides ont été engagés dans deux spéciales encore plus rigoureuses que leurs précédentes, à Titi N'Takoucht (8,47 km puis 5,72 km). Les équipages sont ensuite rentrés à Agadir pour reprendre des forces avant l'étape marathon, celle de mercredi qui s'étendra sur 440 km reliant Agadir à Ouarzazate.

Ghistelinck/Lieven indéboulonnables, les Courtens reviennent à la charge

Leader inébranlable dès la première étape, l'équipage numéro 5 compte fermement compliquer la tâche des autres prétendants au titre de cette année. En effet, les Belges Carlos Ghistelinck et David Lieven (Mercedes coupé 350) confortent leur place au sommet du classement général après avoir remporté la 3e étape, bouclée avec seulement 11,1 points de pénalité (6,8 après utilisation du joker). En seconde position, l'équipage Weiderin/Höefer (Porsche 356 A), grands habitués du Rallye et doubles vainqueurs (2009 et 2010), affichent 22,9 pénalités. Les tenants du titre, Damien et Émilie Courtens (Porsche 911 Carrera), font leur entrée sur le podium grâce à leur seconde position sur l'étape 3. On notera l'excellente prestation des Marocains Reda Mezyane et Zineb Chemao, qui complètent le podium de l'étape de mardi avec 16 points de pénalité. Toutefois, le premier représentant du Maroc au tableau général reste l'équipage 2 de Mohamed Touhlali et Olivier Verger, qui ont régressé en cinquième position avec 34,1 points.         

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Questions à Bernad Siau et Luc Fauquette (Belgique), équipage numéro 10 sur Mercedes 280 SE coupé Cabriolet (1968)

«Un séjour qui s'annonce mémorable»

Vous êtes des novices en Rallye Maroc Classic, comment avez-vous eu vent de cette compétition ?
Beaucoup de nos amis européens et surtout belges ont pris part à la Route du Cœur. Il ont été enchantés par cette expérience et nous ont vivement recommandé ce Rallye. Cette année, nos amis Carlos Ghistelinck et David Lieven (équipage numéro 5) nous ont convaincus de participer à cette 24e édition. On a commencé avec des spéciales à la portée à Essaouira, on en a également profité pour visiter la médina qui nous a charmés. Ensuite les choses sérieuses ont commencé, surtout avec les spéciales en montagne qui étaient vraiment exigeantes et difficiles à aborder.

Après trois jours au Maroc, quelles sont vos premières impressions ?
Absolument magnifique ! C'est un pays qui offre une improbable combinaison entre l'océan et la montagne et une très grande diversité de paysages naturels captivants. C'est un séjour qui s'annonce mémorable. Là on attend avec impatience de visiter le Sud avec ses décors désertiques et on projette également de faire un tour au nord du Maroc. C'est sûr qu'on reviendra ici, car au-delà du Rallye, il y a ce sentiment de sécurité qui est absolument capital pour se plaire n'importe où. Nous avons plusieurs Marocains chez nous en Belgique et nous savons aussi que les deux pays entretiennent de bonnes relations commerciales, donc tout nous pousse à revenir. Nous sommes très contents de ce voyage.

Vous deviez faire le Rallye avec une Austin Haley, mais vous avez finalement opté pour la Mercedes, parlez-nous-en...
C'est un modèle de 1968, une 280 SE coupé cabriolet. Elle développe 140 chevaux. Je l'ai achetée il y a presque dix ans chez un Allemand qui l'avait très bien entretenue, mais qui devait s'en défaire. J'ai saisi l'occasion et je n'ai jamais regretté, elle m'a beaucoup servi et continue de le faire. J'espère maintenant qu'elle va laisser sa marque sur ce Rallye Maroc Classic. J'ai deux autres véhicules de collection, à savoir l'Austin Haley et une Jaguar XK 150.

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