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L’accord sur le nucléaire iranien fonctionne et doit être maintenu, a affirmé, lundi, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. «L’accord a déjà porté ses fruits quant au règlement pacifique d’un contentieux et d’un différend de longue durée», a souligné la haute représentante de l’Union européenne, dans une tribune publiée au journal Le Soir, à l’occasion du premier anniversaire de la mise en œuvre de l’accord. Pour elle, l’accord était le résultat de «choix courageux, de leadership politique, de détermination collective et de travail acharné».
«L’accord, un an après sa mise en œuvre, est en train de répondre à ses objectifs principaux : assurer le caractère purement pacifique et civil du programme nucléaire iranien», a-t-elle souligné, rappelant que l’Agence internationale de l’énergie atomique, organisme de contrôle nucléaire des Nations unies, a déjà publié quatre rapports confirmant que l’Iran respectait ses obligations nucléaires. Mme Mogherini a insisté sur le fait qu’il «ne devrait y avoir aucun doute» à ce que l’Union européenne défende «fermement» cet accord, qui est une «réussite multilatérale». «Sans cet accord, la situation régionale serait encore plus alarmante. Nous perdrions ainsi une occasion historique si nous rations l’opportunité de construire un environnement régional plus coopératif», a-t-elle argué. L’accord a été signé en juillet 2015 par Téhéran et six grands pays (États-Unis, Chine, Russie, Allemagne, France et Royaume-Uni). La mise en œuvre effective du Plan d’action conjoint sur ce programme a débuté le 16 janvier 2015.
