«Dans le cadre de sa semaine culturelle annuelle qui célèbre la Journée internationale de la poésie, l’Association des parents d’élèves du lycée Al Fath à Salé m’a invité à présenter mon recueil aux élèves. Je trouve que c’est une bonne initiative d’avoir ce contact direct avec de jeunes lycéens et discuter avec eux sur la poésie et ce qu’elle peut engendrer comme messages pour le lecteur», souligne le poète Mohamed Belmou qui animera, à cet effet, un atelier de poésie concernant les spécificités de l’écriture poétique.
Rappelons que le recueil «Ramad Al Yaqine» (Cendres de la certitude) en est à sa deuxième édition, après celle de 2013, dans le cadre des publications du ministère de la Culture. Ce recueil est parvenu à séduire les passionnés de poésie profonde, et ce grâce aux mots subtils de Belmou qui a déjà aiguisé ses dons d’écriture poétique dans ses deux précédents recueils, notamment «Sawt Attourab» (la Voix de la terre) publié en 2000 et «Hamaqat Assalmoun» (les Folies du saumon) en 2007, avec la collaboration de Abdelati Jamil. Ce natif de la Casbah Bani Ammar Zerhoun a également plongé dans l’univers des planches, en signant avec le scénariste et dramaturge Abdelilah Benhadar la pièce théâtrale «Himar lmazlout», qui paraîtra très prochainement aux éditions Dar Bouregreg.
S’agissant du troisième recueil «Ramad Al Yaqine», celui-ci a réuni toute une sélection de poèmes de Belmou écrits entre les années 2005 et 2011 et qui furent très appréciés à leur première parution et où le poète Belmou questionne et rapporte, avec des termes fins et parfois cruels, les ennuis et problématiques de l’être, de la société et même de l’univers. «Je considère ce troisième recueil comme un pas en avant dans mon modeste parcours de poète. J’ai essayé de travailler sur la langue que je souhaite toujours simple et compréhensible par tous les lecteurs, puis j’ai fait en sorte de creuser dans les multiples techniques de la poésie. Les sujets, en général, sont le reflet des différentes problématiques du vécu et des questionnements portés par nous en tant qu’êtres humains et par la société où nous vivons», souligne le poète Mohamed Belmou.