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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

L’ADA planche sur 18 projets d’unités de trituration des olives

L’Agence de développement agricole compte installer 18 unités de trituration des olives dans cinq régions du Royaume. Elle doit lancer le 21 septembre l’étude de faisabilité technico-économique de ces projets au profit des petits agriculteurs de la filière. Le projet s’inscrit dans le cadre du programme de développement de la filière oléicole au profit des petits agriculteurs.

Bonne nouvelle pour les petits agriculteurs. L’Agence de développement agricole (ADA) planche sur la mise en place de 18 unités de trituration des olives dans cinq régions du Royaume : Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Fès-Meknès, Marrakech-Safi, Béni Mellal-Khénifra et l’Oriental. L’institution doit commanditer le 21 septembre prochain, pour 1,8 million de dirhams, l’étude de faisabilité technico-économique de ces projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme de développement de la filière oléicole au profit des petits agriculteurs.

L’étude a pour objectif de donner la visibilité sur la faisabilité technique, organisationnelle, institutionnelle, et financière de ces 18 unités de trituration. Elle comprendra un diagnostic analytique de l’environnement amont et aval de chacune des unités projetées et proposera un schéma détaillé du fonctionnement opérationnel tout au long de la chaine de valeur de la filière oléicole pour chacune de ces unités.

L’agence rappelle que dans le cadre du Plan Maroc vert, le Maroc a obtenu un financement de 79,72 millions de dollars de la Banque Islamique de développement (BID) pour financer le projet de développement de la filière oléicole au profit des petits agriculteurs. Une partie de ce financement est donc destinée à réaliser cette étude de faisabilité technique-économique. Selon l’institution, l'olivier constitue la principale filière agricole et la première spéculation fruitière cultivée au Maroc avec une superficie de 1,020 million d’hectares, représentant 9% de la superficie agricole utile et plus de 65% de la surface arboricole nationale. Il s'étend sur la quasi-totalité du territoire national, en raison de ses capacités d'adaptation à tous les étages bioclimatiques et les zones sahariennes. Ses rôles sont multiples notamment la lutte contre l'érosion, la valorisation des terres agricoles et la fixation des populations dans les zones de montagne. L’activité alimente le secteur aval pour notamment la conserverie de l'olive et l'huile d'olive.
Selon l’ADA, le secteur oléicole participe à hauteur de 5% dans la formation du PIB agricole au niveau de l'amont et à hauteur de 15% aux exportations agroalimentaires nationales. Les deux débouchés de la filière ont un poids différent : l’huile d'olive orientée vers le marché national principalement, représentant près de 75% de la production (la filière contribue à combler le déficit du pays en matière des huiles alimentaires à hauteur de 17-19%), 60% des revenus oléicoles et 30% des exports de la filière et 40% des revenus oléicoles et les olives de table.

Le Maroc est, en effet, deuxième exportateur mondial des olives de table après l'Espagne avec une moyenne annuelle de près de 60.000 tonnes, soit 70% des exports de la filière. L'oléiculture, cultivée au niveau de plus de 400.000 exploitations agricoles, procure une activité agricole intense permettant de générer près de 190.000 emplois permanents et contribue dans une forte proportion à la formation du revenu d'une large frange des agriculteurs démunis. 

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