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L’association Joussour lance une étude sur la participation politique des femmes

Afin d’évaluer les mécanismes de promotion de la représentation politique des femmes au Maroc, l’association Jossour-Forum des femmes marocaines vient de lancer une nouvelle étude en partenariat avec la Fondation Friedricht Ebert Stiftung.

L’association Joussour lance une étude sur la participation politique des femmes
Dans le cadre d’une étude sur l'«Évaluation des mécanismes de promotion de la représentation politique des femmes au Maroc», l’association Jossour-Forum des femmes marocaines a organisé une table ronde les 2 et 3 mars à Rabat.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars prochain, l’association Jossour-Forum des femmes marocaines a organisé, en partenariat avec la Fondation Friedricht Ebert Stiftung, une table ronde les 2 et 3 mars à Rabat. S’inscrivant dans le cadre d’une étude participative initiée par les deux partenaires et intitulée «Évaluation des mécanismes de promotion de la représentation politique des femmes au Maroc», cette rencontre a réuni une trentaine de participants entre élus, conseillers, responsables politiques, militants, chercheurs et témoins. Tous, venus partager leurs vécus, leurs compétences et leurs points de vue, dans l’objectif de mettre leurs expériences à contribution dans l’évaluation des différents mécanismes, la compréhension des obstacles et des résistances et la réflexion sur de nouvelles mesures électorales et institutionnelles, en faveur de la parité en politique selon l’esprit de la Constitution.

«La Constitution de juillet 2011, en consacrant l'égalité et la parité femme-homme dans son Article 19, marque une étape historique des droits des femmes au Maroc. Plusieurs dispositions constitutionnelles, renforcées par des mécanismes institutionnels, imposent le respect des droits humains, en particulier les droits des femmes à une citoyenneté effective et consacrent la suprématie des conventions internationales ratifiées par le Maroc sur la législation nationale. Six ans après l’adoption de ce texte suprême, dont dix-huit articles d’intérêt particulier pour les femmes, le principe de l’égalité reste à l’état de promesse. Les discriminations des droits des femmes persistent tant au niveau législatif qu’au niveau des pratiques», indique Omayma Achour, présidente de l’association Joussour-Forum des femmes marocaines. Et d’ajouter : «Certes, de nombreux acquis législatifs et institutionnels, sous la poussée d’une société civile des plus actives du monde arabo-musulman, ont été réalisés. Cependant, tous les champs décisionnels restent plus ouverts aux hommes, particulièrement, les enceintes législatives où leur présence est jugée très faible comparée à leur proportion dans la population, qui est de 50,2%, et aux attentes. En dépit de mécanismes de promotion de la représentation politique des femmes, une question se pose : pourquoi une meilleure représentation des femmes aux mandats électifs et aux postes de décision tarde-t-elle à émerger ? Cette question est au cœur de l’étude que nous avons initiée avec la Fondation Friedricht Ebert Stiftung».

Dans le cadre de cette étude participative, une deuxième table ronde avec les mêmes objectifs sera organisée prochainement à Tanger et une conférence internationale aura lieu dans quelques mois à Rabat dans le but d’avoir une approche participative et concertée, aux niveaux local, régional et international, de l’évaluation des mécanismes de promotion de la représentation des femmes au Maroc.

L’objectif étant de contribuer aux recommandations de l’étude qui devrait jouer un rôle de plaidoyer, pour de prochaines échéances électorales, auprès de l’opinion publique et des décideurs politiques en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes sur le plan de la représentation politique. 

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