Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Cinéma

L’esprit start-up gagne les entreprises «traditionnelles»

À l'heure où l'on parle beaucoup de bien-être au travail et de son impact sur la performance des collaborateurs, l’aménagement et l’ergonomie des espaces de travail ne peuvent être négligés. Plusieurs entreprises commencent non seulement à y accorder plus d’attention, mais s’inspirent même des tendances d’aménagement des start-ups réputées pour leurs espaces de travail réinventés.

L’esprit start-up gagne les entreprises «traditionnelles»
Les grandes tendances qui se dégagent de l’étude «Workplace Insight Digital et e-business» répondent à la question suivante : «Moins d’espace ou mieux d’espace ?»

Les acteurs du digital et du e-business ont une approche qui leur est propre en matière d’organisation des espaces de travail. Flexibles, alliant confort, convivialité et mobilité, ces lieux n’en sont pas moins des locaux professionnels propices au travail et surtout à la créativité.

Le mode de travail collaboratif qui fait le succès des start-ups exige un environnement adapté : des open space, des salles de créativité, des espaces informels, des salles de réunion… «Les jeunes veulent retrouver l’esprit dans lequel s’est créé ce type d’entreprises», souligne Karine Lathulière, responsable marketing EMEA à Tétris lors d’une conférence organisée jeudi dernier à Casablanca par ce spécialiste européen du «Design & Build», présent au Maroc depuis 2013.

Intervenant sur le thème «Les tendances d’aménagement et les nouveaux espaces de travail : L’esprit start-up», Karine Lathulière a expliqué comment les acteurs du digital et du e-business créent des espaces qui répondent aux exigences du travail collaboratif et aux attentes des collaborateurs. En effet, ces derniers aimeraient se sentir dans les lieux du travail «comme à la maison», d’où cette notion de «Home sweet home», présentée par l’experte. «Les jeunes veulent un espace de travail qui ressemble à tout, sauf à un lieu de travail», a-t-elle assuré. Ils veulent également avoir le sentiment de retrouver non pas des collègues, mais une véritable communauté. Les entreprises deviennent ainsi des lieux de vie et non de travail qui favorisent la créativité, l’innovation, la cohésion d’équipe et l’engagement, leviers de performance.

Cet esprit start-up commence à gagner les entreprises dites traditionnelles qui cherchent de plus en plus à s’inspirer de ces tendances d’aménagement. Fidélisation des talents oblige, de nombreuses entreprises penchent pour des solutions d’aménagement innovantes sur la base des 4 typologies qui caractérisent les espaces de travail dans les start-ups, à savoir : un espace individuel, un espace collaboratif, un espace support et un espace de convivialité. Ces espaces hybrides permettent une meilleure gestion des surfaces et une flexibilité du travail tout en assurant le bien-être des collaborateurs. Une étude menée par Tétris sur le sujet a démontré que la répartition des espaces de travail des start-ups opérant dans le digital business ne diffère pas tellement de celle des autres entreprises.

L’étude «Workplace Insight Digital et e-business» a, en effet, identifié et analysé un certain nombre de projets que Tétris a réalisés. Les grandes tendances qui en ressortent répondent à la question suivante : «Moins d’espace ou mieux d’espace ?»
Les chiffres présentés par Jules Blanchard, EMEA Knowledge & Innovation Manager à Tétris, indiquent que les entreprises ne cherchent pas forcément à réduire la superficie, mais plutôt à mieux la répartir en fonction de leurs besoins. Ainsi, les open space occupent plus de 80% des espaces de travail dans les strat-ups contre 65% pour les entreprises opérant dans les secteurs traditionnels, les salles de réunion 12% contre 11,3% et les espaces de restauration 7,2% contre 11,3%. L’écart est plus marqué au niveau des bureaux cloisonnés qui occupent moins de 10% des espaces de travail dans les strat-ups et plus de 33% dans les autres entreprises. Idem pour les lieux de travail informels : 7,5% pour les premières contre seulement 2,5% pour les secondes.

Lisez nos e-Papers