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L’OIM rend hommage aux migrantes

À l’occasion de la célébration de la Journée de la femme qui a eu lieu le 8 mars dernier, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) Maroc a publié un communiqué sur la situation des femmes migrantes dans le monde, mais aussi au niveau national.

L’OIM rend hommage aux migrantes
En tant que pays d’accueil, le Maroc déploie des efforts considérables pour intégrer les femmes migrantes dans le tissu socioéconomique du pays.

Dans son document, l’OIM rappelle que les estimations actuelles de l’Organisation internationale du travail portent à 66 millions le nombre officiel de travailleurs migrants internationaux de sexe féminin. «C’est un chiffre très alarmant, d’autant plus qu’il ne tient pas compte des nombreuses travailleuses migrantes au noir ni de toutes les femmes qui migrent de façon irrégulière et dont les droits sont souvent appliqués de façon restrictive. Quant aux travailleuses migrantes internes, on estime que leur nombre est beaucoup plus élevé», indique l’OIM, ajoutant que le Maroc est également impliqué dans cette situation compte tenu de son profil migratoire dynamique. «En tant que pays d’origine, le Maroc a été le témoin d’une féminisation progressive de sa diaspora ; et en tant que pays d’accueil, il déploie des efforts considérables pour intégrer les femmes migrantes dans le tissu socioéconomique du pays. Une position qui pousse le Royaume à renforcer ses engagements internationaux en matière de respect des conventions internationales dont il est signataire sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille, ainsi que celle portant sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes», souligne Ana Fonseca, chef de mission de l’OIM.

Par ailleurs, l’Organisation affirme que les sociétés d’accueil tirent un avantage énorme des contributions qu’apportent les travailleuses migrantes. En plus de combler d’importantes pénuries de main-d’œuvre, ces femmes contribuent à l’économie de leur société d'accueil. Pour les pays d'origine, les travailleuses migrantes non seulement représentent une source importante de rapatriements de fonds, mais elles apportent aussi avec elles des connaissances et des compétences nouvellement acquises lorsqu’elles retournent au pays, temporairement ou définitivement. «Malheureusement, la question des femmes migrantes porte aussi en elle une part d’ombre, celle des droits bafoués, de l’exploitation et des abus à leur égard, et ce avant même qu’elles n’entreprennent leur voyage. Des recruteurs sans scrupules peuvent induire en erreur ou flouer des candidates à la migration de travail, qui finissent victimes d’abus et d’exploitation. Dans des cas extrêmes, elles peuvent être dupées et tomber aux mains de trafiquants d'êtres humains. C’est en leur nom que l’OIM agit pour rendre leur voix plus audible», conclut le rapport.

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